Fallait que je te dise comme je vais mal
Par un disque ou par des mots, en restant peace
Enfin fallait que je puisse
Te dire que je vis un rythme infernal
Que je suis dur à berner, borné à la fois dur à cerner
J’ai rien d’exceptionnel, j’ai des tas de potes à l’habitude
Mais mon meilleur ami s’appelle solitude
Et j’opère en scred, j’en suis malade et sans remède
Car j’ai appris à me taire et pas à demander de l’aide
Plutôt réservé, non je ne déconne pas
Avec ceux que je ne connais pas, moi, je préfère observer
Une pensée aux plus grands, Naja et les siens
Enfant t'étais si loin, je t’ai vu si peu souvent
Enfin j’aurais tellement aimé te voir à mes cotés
Me serrer, m'épauler ou m’empêcher de pleurer
Fallait que je te dise Ahmed, à mes yeux comme tu es cher
Tu es si droit, si fort à la fois et si fier
Tu m’a appris à me battre, à penser à «radoua»
Tu as transformé mon rap en ayant confiance en moi
Tu as pris le rôle du daron qui t’allait de toute beauté
Lorsque j’ai fait le con tu m’as chicoté, enfin bon
Grande soeur je t’aime et te remercie
Ta beauté et ta pudeur font la fierté de la famille
Je regrette de pouvoir te le dire je n’y arrive pas
Comme je regrette de ne pas te serrer plus souvent dans mes bras
Mais je suis comme ça, même si il n’est pas trop tard
Discrets et peu bavards, on se dit tout par le regard
XXX Je te dédie ces quelques phrases
Ces quelques phases et mon respect aussi
On a grandit ensemble c’est fou comme on se ressemble
Quand tu tombes moi je pleure, quand j’ai froid toi tu trembles
Tu t’es assagie ex-maboule aujourd’hui ça roule
Ex-baba cool tu es devenu papa poule
Ya Oumi, hatiti nahma fi foumi
Nahtike kalbi, dami, Koule homri
Ya haja, Orhouahi n’goulake haja, Rhabi y
Halike y kouwik rani n’moute ahlike
N’ti rasarhti houmrake ahla rhatarna
Choufe kifache radatna kifache kabarna
Fallait que je te dise que mon bonheur t’es dédié
Et tu peux marcher sur mon coeur car mon coeur est à tes pieds
Parfois les mots ne sortent pas…
Oh oh
Reste tapis dans le silence
Ça ne vient pas ça ne sort pas
Moi je ne regrette rien, je crache ces mots qui me détresse
Je m’adresse aux miens et je me lâche et me confesse
J’en ai tellement besoin, mon cœur est en feu de détresse
Comme ça me fait du bien, de vous parler
Fallait que je dise tout ce que j’ai
Jamais eu le courage de dire aux gens que j’aime
À cause du tempérament que j’ai
Dur de l'écrire, encore plus dur de le rapper
Mais ça me soulage de leurs dire ce que je pense et de leur rappeler
Leur importance, Abdelkarim petit frère
Je me souviens de ta naissance comme si c'était hier
Devenu père de cette petite perle appelée Chaînez
Ma première nièce, des confidences on s’en est jamais fait
T’es un peu comme moi, tu gardes tout pour toi
T’as toujours été de ceux qui agissent et qui ne parlent pas
Je t’ai pris la tête, je t’ai mis des coups
J’ai dû, je suis désolé, mais des fois tu m’as poussé à bout
Je repenses à notre enfance, toujours fourré ensemble
Amoureux du rap on a toujours eu ça dans le sang
J’ai mal quand je vois que t’es mal et ton silence me tue
Petit bonhomme, débrouillard qui a toujours su
Se démerder même avec que dalle dans les poches
Moi j’ai pas montré le bon exemple je suis pas exempt de tout reproche
Bref on a grandi, t’as fait ta vie
Quoi qu’il arrive je suis là, tu sais que tu peux compter sur moi
Anissa petite ninou petit bout de chou
Cette fille de la mi-fa pour qui je donnerais tout
Petite soeur chérie, t’as grandi trop vite
Un caractère bien trempé, t’as toujours été trop speed
T’es comme maman toujours le coeur sur le main
Tu te laisse pas marcher sur les pieds, entre nous c’est relation compliquée
Je fais pas le taliban mais le sang me monte à la tête
Juste le fait de penser qu’un fils de pute ait de mauvaises pensées
Petite soeurette, je veux pas qu’on t’assimile
À ces petites beurettes qui font les belles en ville
Ma vie est la tienne ne me déçoit pas
Je t’ai jamais dit «Je t’aime» alors je te le dis là
Maman, femme de courage depuis ton plus jeune âge
Entre les ménages et les maladies graves
T’as élevé tes frères et soeurs, tu t’es tuée à la tâche
Une vie ponctuée de malheurs dont je ne ferai pas l'étalage
Je te rends hommage anissa et toi vous êtes les seules femmes
Qui a dans mon coeur, vous êtes plus que mon moteur
Papa, je voulais te dire que t’es un homme brave
Un homme en or, on était droit le matin quand tu pars
Pour aller bosser dur et rentrer tard
Je vois que t’es fatigué, tu te plains jamais, tu nous as enseigné
Les bonnes vertus et tu nous as vêtu et nourris
Fallait que je dise à ma famille que je les aime, ca y’est c’est dit
Parfois les mots ne sortent pas…
Oh oh
Reste tapis dans le silence
Ça ne vient pas ça ne sort pas
Moi je ne regrette rien, je crache ces mots qui me détresse
Je m’adresse aux miens et je me lâche et me confesse
J’en ai tellement besoin, mon cœur est en feu de détresse
Comme ça me fait du bien, de vous parler
Chère famille, je vais peut être vous décevoir
Pardon d'étaler ma vie, de raconter mon histoire
Mais j’ai le coeur qui saigne et l’esprit torturé
Et venir vous parler j’ai pas la force
Pourquoi avez-vous choisi de ne pas me dire qui je suis?
Sans me parler de ma couleur ni de mon pays
Même mon prénom en a souffert
Vous l’avez étouffé parce que c'était le même que mon père
Vous m’avez construit en même temps détruit
Je suis sûr que vous m’aimez, je vous aime aussi
Comprenez ma douleur, celle d’un enfant qui pleure
Il ne sait pas qui il est, ignore combien ça vous leurre
Vous ne le connaissez pas, vous ne savez pas l’entendre
Il vous a souvent souri lorsqu’il pensait à se pendre
Il s’est blotti dans la silence
Il fait souvent le clown pour masquer ses souffrances
Il s’est souvent enfermé dans l’armoire
Mettant des gauche de tristesse des droites de désespoir
Se boucher les oreilles, vivez son cauchemar
Le coeur piétiné par des choses qu’un enfant ne doit savoir
Aujourd’hui il porte
Sa peine
Il pardonne, maman
Je t’aime
Accepte mes excuses, pardonne ma jalousie
Je t’ai abandonné face à cette maladie
Y’avait ce man au chevet de ton lit
Et ma peur de te voir partir pour le paradis
Fallait que je te demande
Pardon, oh pardon
Maman, je m’allonge à tes pieds
Jah dit en dessous y’a le paradis
Et toi fifi, grande soeur, tu es devenu mère
Anais ta petite fleure oh tu sais j’en suis fier
J’ai juste pété les plombs quand j’ai su qu’elle n’aurait pas de père
Regarde bien son enfance et la nôtre sont similaires
Souvent je t’entends quand elle prononce papa
Tu fais comme maman tu lui dis «tais-toi»
Assieds-toi ferme les yeux, médite et rappelle-toi
Et ouvre les yeux sur ta fille car cette petite fille c’est toi
Toutes les deux je vous
Aime
On a le même sang qui coule dans
Les veines (donc je vous le redis)
Toutes les deux je vous
Aime
Protège ta princesse tu es une reine (ma sista chérie)
On est peut être le feu et la glace
Mais je suis là pour casser ce qui te tracasse
Si t’as un blême tu sais quoi faire
Appelle juste ton frère
Et toi vieux lion, de l’autre coté de la planète
Si ton téléphone sonne pas, te prends pas la tête
Tu sais mon coeur éclatera au son de ta voix
Mais souvent je regarde les étoiles et celle qui brille oui c’est toi
Tu m’as transmis ta force tu m’as tout appris
Donner un sens à ma couleur, forger mon esprit
Papa merci pour le come-back dans ma vie
Mon vieux lion je t’aime
Parfois les mots ne sortent pas…
Oh oh
Reste tapis dans le silence
Ça ne vient pas ça ne sort pas
Moi je ne regrette rien, je crache ces mots qui me détresse
Je m’adresse aux miens et je me lâche et me confesse
J’en ai tellement besoin, mon cœur est en feu de détresse
Comme ça me fait du bien, de vous parler
Parfois les mots ne sortent pas…
Oh oh
Reste tapis dans le silence
Ça ne vient pas ça ne sort pas
Moi je ne regrette rien, je crache ces mots qui me détresse
Je m’adresse aux miens et je me lâche et me confesse
J’en ai tellement besoin, mon cœur est en feu de détresse
Comme ça me fait du bien, de vous parler
Maman je t’aime
Maman je t’aime
TanyaRADA пишет:
- спасибо! От Души!!! ( Улыбаюсь...)все так!!!Liza пишет:
Любимая песня моей мамы