Sauvage édifice comme la bière bio
Qui gicle par hectolitre, au garage j’y comate et j’y tise
J’ai les mains pleines de gasoil, je colmate les litiges
J’me plains mais v’là l’zouave, coma éthylique
Violence et pleurs squattent et martèlent mon âme de plein fouet
Ma flamme s'écartèle devant le manque d’oxygène
Portant les traces de la haine et de la peste
Sortant des tess, de l’asphalte et des caves
Choquant les ploucs, ta femme et tes gosses…
Janvier, il caille à paname on rêve d’avril; le jour de l’an
Le jour qui nous montre que dans l'équipe on n’est pas pris
J’suis pas alcoolique comme Tash
Un avant goût de gouffre
Pas de Lamborghini Countach
Ni de caisse aux roues de oufs
Les plaques tactoniques s’embrassent, j’ai le mcing pour tâche
Dans une samsonite: mon mike, leader, je gagne comme Pete Sampras
Même si je squatte chez Leader Price
Mon quartier à bout de souffle, t’as un look souple:
Tes concerts, un ballet de moule-couilles
Galaxie de métal et de chair, mon lien avec la tess est ombilical
Les pneus crissent, un véhicule évite le carton: pile, il cale
Sentinelle urbaine maniant les narcotiques
Sans une once minimale de bon sens initial
Janvier, il caille à Paname, on ne fait qu’envier
Février, il neige mais on rêve de station balnéaire
Mars, le quart-temps d’un an, dans le hall, on a le mal des nerfs
Avril, rien n’a changé et nos gueules parlent d’elles-mêmes
De mai à août: la quasi-nudité des meufs
La quasi-nullité des reufs, et toujours l’avide perfidie des keufs
Et avec le temps, les années réduisent l’innocence en cendres
De janvier à décembre: les mêmes grisonnant ensembles
Dur de se dire que l’avenir c’est être coursier
Au volant d’un Ford Courrier ou à la fac être boursier
Une année sur 3: tu t’y assois donc pour un court siège
Pour sûr, le curseur de notre vie est notre faciès
Une morsure: le cursus de nos pères jusqu'à la tess
Leurs dorsaux: de la muscul' à vif, vivre dans la liesse
Sans rien, comme à l’ancienne les films de Bourvil
La France un rêve faux comme chez les filles les ongles, les sourcils
On parle de nous dans l’journal
Ils montrent comment on fourmille
Dans les émeutes, on tourne mal, faut confirmer qui est Noureddine
Y’a de lourds signes de fin du monde et le diable entraîne comme Courbis
Chez les plus oufs, il a ses groupies
Et les autos s’ouvrent au tournevis
Y’a plus de «Mr Drumond «, plus de bagarre au low-kick
Tout est devenu banal: un coup de feu est une broutille
Donc si t’as un petit frère qui crie trop, mets lui une sourdine
Ou plutôt parle lui du putain de passé qui le poursuit
Mon historique, mon curriculum:
Montreuil: ville natale, domicile: Noisy l’keus
Origine marocaine, mon style tabasse !
Mon entreprise a le ventre vide, entre spliffs et 'sky
Enregistre: on me veut en cellule, sans remise de peine, dans le vide
Le mal se décline et s’emballe mais je m’acclimate en bas des halls
Climat maximal en phase…
Janvier, il caille à Paname, on ne fait qu’envier
Février, il neige mais on rêve de station balnéaire
Mars, le quart-temps d’un an, dans le hall, on a le mal des nerfs
Avril, rien n’a changé et nos gueules parlent d’elles-mêmes
De mai à août: la quasi-nudité des meufs
La quasi-nullité des reufs, et toujours l’avide perfidie des keufs
Et avec le temps, les années réduisent l’innocence en cendres
De janvier à décembre: les mêmes grisonnant ensembles
La lacrymo' pollue l’air, les gaz empestent
Piquent le visage, abîment les globes oculaires
J’esquive le blizzard…
Rarissime charisme par ici
Ma rime se tarifie de Paris à Mars
Un Arabe de Paris qui classifie l’arrivisme
L’avarice cavale des caves aux Canaries
Moi j’atteris la tête la première sur mon Atari
Sort un truc de cabaret de ton appareil
Le narcissisme, l’insecticide d’un mec d’ici
Un flic, un juge, un mec qui tise, un dictateur, un chef d’usine…
Cannibalement vôtre, Hi-Tekk allume le calumet de la paix
Grille l’allumette, esquive les amulettes vaudous
C’est de la mise à l’amende
Sans le pénible usage de la péridurale
Je suis une véritable mine de faux renseignements
Mes yeux noirs saturés de lumière reflètent l’image d’une tronçonneuse sanglante
Et dans mon thorax, la haine est un métal dur porté au rouge
Un match entre moi et mon drame, moi contre NikkFuriani
C’est comme ce flic coupable que le juge a fait fuir à Nice
Si crucial est mon rap, mes rythmiques brutales dégoulinent
Et laissent une empreinte digitale, une cicatrice
Une trace picturale peinte à l’aérosol
Mon fat-cap cristallise une arme scripturale
L’alcoolo, la tise, l’abîme: une voie de simulacre
L’ambiance est cristalline: une tasse discute rap
Les insultes fusent et j’fume l’asphalte, la crise t’aligne
T’es dans le cul de sac si tu stagnes…
Janvier, il caille à Paname, on ne fait qu’envier
Février, il neige mais on rêve de station balnéaire
Mars, le quart-temps d’un an, dans le hall, on a le mal des nerfs
Avril, rien n’a changé et nos gueules parlent d’elles-mêmes
De mai à août: la quasi-nudité des meufs
La quasi-nullité des reufs, et toujours l’avide perfidie des keufs
Et avec le temps, les années réduisent l’innocence en cendres
De janvier à décembre: les mêmes grisonnant ensembles
N’arnaque pas n’importe qui, sinon, c’est la visite au congélateur
Température: -14° celsius
Opposée à la chaleur du luxe où se complait l’acteur
La valeur du stup' se compte en grammes de came ou de skunk
Avec les ragôts: le plus con c’est le jacteur
Je dirais que même le mec le plus complexe a peur
TanyaRADA пишет:
- спасибо! От Души!!! ( Улыбаюсь...)все так!!!Liza пишет:
Любимая песня моей мамы