Ce qui ne brise pas ton dos te rend plus fort
À plus forte raison, si tu fournis l’effort
Remue la terre, et les braves se déterrent
À l'école de la vie où tu mords la poussière
La troisième lui déchire la poitrine
Sou Han, au réveil n’est plus la même
Elle connaît la nouvelle que son oncle lui amène
Elle reste assise, les idées noires et peine
Loin d’avoir digéré la douleur vietnamienne
Coupable, innocent, potentielle est la cible
Croiseurs d’acier, au réfectoire des insensibles
Décode ma rage, reçois mes images
C’est la guerre des nerfs au fin fond du sarcophage
Ténébreuse, ma date est en rouge
Crier au secours quand les montagnes bougent
Orangé est la couleur des bourreaux
Fantômes et détenus de Guantanamo
Ni violeur ni terroriste, ni macho ni proxo, ni terro ni rigolo,
ni bourreau ni gigolo
Ni violeur ni terroriste, ni violent ni racailleux, ni vilain ni orgueilleux,
ni violent ni crapuleux
J’le ferai encore comme ce message de paix, Salam
Même si les raps s’inspirent des guerres
Efface les guerres et passe le Salam
À nos pères, à nos mères, Salam
Hélas la paix n’est pas notre seule arme, Salam
À l’heure où les casernes s’alarment, Salam
Salam à ceux et celles en salade, Salam, Salam, Salam
Georges Bush et Vladimir Poutine
Tchétchénie et Palestine
Palestine, où la terre du suicide
Ils remplacent les croissants par l'étoile de David (Israël)
Une terre promise dépouillée de sa façade
Le lourd tribut de l’affront sur l’esplanade
C’est chez les autres qu’on finira par s’asseoir
Jihad
Désormais le monde ne sera plus comme avant
Depuis le 11/09 et que la vie fut un coup de vent
Une balle dans le ventre ou marcher la peur au ventre
Moi j’m’arrêterai quand mes organes sur Ebay seront en vente
Médine, ou mélodie des minarets
Une bête noire qui vit trop près d’une maison d’arrêt
Celui qu’on met à l'épreuve, qu’on accuse sans preuve
Issu d’un peuple de main d'œuvre
Qui ne parle que de guerre, d’histoire-géographie
C’est ma façon à moi de rester humain
Il réserve l’ultime pour le capitaine d’armes
Un tomahawk dissimulé sous sa selle
Qu’il enfonce dans les crânes sans pitié des criminels
Désormais, désarmé, à mains nues
Avec la force du fauve à combattre il continue
Encerclé puis lynché par le blanc
Sa peau est écarlate mais cette fois-ci par le sang
Une pluie de balles lui défonce le torse
Ainsi s’achève l’histoire de Little Horse
On est des tas, décrétés ennemis d'État
État des lieux, vendetta, (tchick bah) et Beretta
On respecta, comme Franklin Aretha
Mais l‘histoire nous rattrapa, car troqués en pesetas
Besoin d’air pur, de s’vider par l'écriture
Besoin de repères et plus qu’jamais besoin d’or pur
Besoin d'évacuer mes démons, besoin de m’entourer de monde
Besoin de résolutions
Pour changer le cours de l’histoire
Et les médias m’assimileront à la haine
Le noir énervé au moindre mouvement dégaine
Précurseur du soulèvement des ghettos
Et responsable incontesté des émeutes à Soweto
Comprenez-moi, les blancs ont brisé ma vie
Assassiné mon paternel et démantelé ma famille
Des familles d’accueil au redressement dans des maisons
De l’escroc d’Harlem jusqu'à la case prison
Tout est de façon pour que le noir échoue
Des illusions comme de faire croire que nous sommes nés dans des choux
Alors je vis chaque jour comme le dernier
Et spécule sur mon propre décès
«between the black revolution… "
Une partie de nous ici, l’autre au bout du monde
Laisse les pluies de missiles, où tu t’enfonces où tu montes
Poussière de guerre, poussière de passé révolu
Mec on a mordu la poussière des problèmes irrésolus
Inscrit l’histoire sur un CD-RW
Ma liberté, elle marche à pied, pas en BMW
On revient lever les foules, sans brevet, nos poèmes, choufe
Depuis la chute du faucon noir, écris torse nu dans la soute
Soulagé, une guerre avant une autre, et un mort après l’autre
Un empire un continent et une race contre une autre
Récit imaginaire, mythologie du Minotaure
Hercule contre centaure; Achille contre Hector
Comme les responsables…
Un double discours, un double dialogue
Un double langage, prends garde aux doubles personnages
Médine, celui qu’on juge avant le jugement
Qu’on gruge à épuisement, qu’on accuse pour un gisement
Refaire le monde avec un disque de rap
En racontant le monde et ses habitants qui dérapent
J’ai sur 2 albums prolongé ma résonance
Mon XXIème siècle a l’odeur de l’essence
Anéanti à 23 années entières
C’est trop tôt pour le bilan, mais qui sait si je dois partir?
Aujourd’hui à 17h20
Ouais salut Médine c’est Kayna, voilà j’t’appelle parce que Steph m’a parlé du
concept, Arabian Panthers, et il m’a aussi fait écouter le premier volume,
donc euh voilà, j’voulais te dire que moi j'étais opé pour le deuxième épisode,
et voilà bah rappelle-moi pour qu’on s’cale
À plus tard
TanyaRADA пишет:
- спасибо! От Души!!! ( Улыбаюсь...)все так!!!Liza пишет:
Любимая песня моей мамы