Eh, frangin, range ton révolv'
On fait partie du même camp
La vie révolte
Donc chaque jour on l’arrose
À la Heine' ou à la Vodk'
Trinque aux abs'
Aux nôtres ou à la vôtre
Ou on évite les lois, ou on les viole
Car depuis toujours c’est les pauvres que l'État vole
Ici chacun c’est sa vie, son pain, sa peine, son coin, sa belle, son clan,
sa paye
Écoute les abois horribles de la meute
On a faim et ça risque de tourner à l'émeute
Au fait, hola couz, hola girl
La haine on l’a tous
Ça se voit sur la gueule
Courage à ceux au fond du gouffre
À tous ceux qui en veulent
À ceux qui s’débrouillent seuls
Honnêtement ou grâce à l’illégale manœuvre
Courage aux frères, aux sœurs qui souffrent
Aux veufs, aux veuves, sales immeubles
Quand je me mets à l'œuvre
Rien à foutre de ton gun ou de ta tire neuve
Je crame tout à cœur ouvert vu que la vie n’est qu’une épreuve
Courage à tous ceux dans la dèche
À tous ceux qui aiment la baise, la vitamine H et la fraiche
Tous ceux qui pillavent pour le plaisir de l’ivresse
Tous ceux qui veillent tard avec du Béton Style dans la caisse
Les gens de notre vie, rien de sublime
Les gens se suppriment
Comme dans le Nord, à l’Est ou à l’Ouest
Les gens dans le Sud triment
Le monde se dégrade et nos rêves se détruisent
Frangine, ouvre une grenade que je m’autodétruise
Partir de rien c’est pas facile, je sais ce que c’est petit
Mais faut convaincre jusqu' 'au plus septique
4 ans à perdre, voir nos rêves brisés
De toute façon c’est soit ça
Soit on s’condamne à vivre dans la misère
C’est pas de fumer cette drogue qui me libère
Ou qui me fera oublier que des gens dorment dehors l’hiver
Merde, commence t-il aux pleurs, qu’au MIC quand j’ai cette peine
Mais vu qu’il y’a toujours pire par décence je peux pas me plaindre
C’est plus facile d’abandonner un gosse que de l'élever
C’est plus simple de sauter des putes que de fonder un foyer
Dans ce monde, c’est pas gagné d'être un homme
À la hauteur, qui donne du bonheur à une femme et des mômes
Je rêve d’un monde meilleur comme Martin Luther
Mais y’a très peu de chances que je vois ça avant qu’on m’enterre
Donc nique sa mère si l’espoir se meurt et qu’on ravive la lueur
Avant de basculer dans les ténèbres
Je rêve à voix haute
Décompresse dans les ambiances hot
Couvre toujours mes arrières vu que le mal rode
En plus j’ai pas que des amis dans le Hip Hop
Et je tiens pas forcément à finir comme Big L, Tupac ou Big Bop
Les années 2000 c’est le grand vertige
Mais d’avance à ceux qui vont basculer dans le précipice
Je sais pas si on sera encore là pour voir si c’est pire ou mieux
On a besoin d’amour et de paix
Dans ce monde où la faim est la plaie
Où certains vivent avec de l’eau et du pain
Dans c’cas y’en a plein
Avons-nous le droit de nous plaindre
Unissons-nous pour que des populations ne finissent par s'éteindre
Ne croyons pas qu’on a rien à craindre
Dans une époque où des chefs d'états, dictateurs
Se servent de l’armée pour faire des carnages
Où le capitalisme nous prend en otage
Autour de nous tout devient étrange
Un arabe ou un noir riche n’est plus un étranger
Paraît que sa couleur a changé
Mais on finit toujours par déranger
Souvent piégés par les préjugés
Ou par des intérêts en danger
Là c’est la porte et le chômage obligé
C’est dans la difficulté
Qu’on se doit de retrousser ses manches
Et de s’bouger
Rien ne sert de bouder
Faut continuer à y croire
Y’a toujours de l’espoir
Tant qu’on est pas morts et qu’on souffre
On peut se sortir de ce bout
Qui par moment t'étouffe
Aujourd’hui dis-toi, c’est toi contre tous
Les années 2000 c’est le grand vertige
Tôt ou tard ce monde ne sera que vestige
Saigne et transpire, système de vampire
La fin s’fait sentir
La terre change en champ d’tir
Ils savent mentir devant une foule de sadiques
Résistent tout seul comme Massoud le
Longtemps qu'ça bout dans la marmite
Sors vite de la matrix avant que tout s’termine
Je me réveille en sursaut, courant électrique, stress
Et maintenant ma compagne s’appelle tristesse
Qui blesse pas l’extérieur te détruire
On a le feu à l’intérieur si fort qu’on peut pas le décrire
Dédié aux infirmes, ceux et celles qu’on interne
Ceux et celles qui triment dur et qui prennent du ferme
Hymne à la douleur du monde
Qu’est-ce qu’on s’en fout de la couleur du môme
Les mères pleurent du crépuscule aux premières lueurs de l’aube
Honneur de l’or, déshonneur de l’homme
Pourtant tous un cœur, une arme, one love
Les années 2000 c’est le grand vertige
Paix à ceux qui vont tomber dans le précipice
Les années 2000 c’est le grand vertige
Tôt ou tard ce monde ne sera que vestige
Les années 2000 c’est le grand vertige
On est tous en otage suspendus à un fil
Les années 2000 c’est le grand vertige
Parfois on se croirait même dans un grand film
Les années 2000 c’est le grand vertige
On s’embrasse pour un rien ou un brin de prestige
Les années 2000 c’est le grand vertige
Grand vertige
TanyaRADA пишет:
- спасибо! От Души!!! ( Улыбаюсь...)все так!!!Liza пишет:
Любимая песня моей мамы