C’est de mon amertume qu’on voit ma rage couler de ma plume
Un bagage qui, près du grabuge, abrège nos vies dans la brume
Qu’on arrange, brosse ces portraits des langues de putes
Ceux qui nous sabotent, mais qui ont vite fait de baisser leurs futes
La lutte est longue, le don de guerre est de rigueur
Mais c’est la cime de l’horreur qui décime le regard de nos sœurs
Chroniqueur des temps modernes, le point serré, le cœur lourd
Les prisons pleines, les marmots pleurent que les peines sont trop lourdes
Et les juges, eux, que veulent-ils? La coulée du ghetto?
Ou d’attendre l’arrivée d’un dérivé de Soweto?
Sous mes airs d’homme insoumis, mon cœur reste ferme
Brise le silence que les murs de ciment referment
Et forment une élite de gens qui dénoncent
Ma vie est décrite hardcore au regret du décret que j’annonce
Et je m’interroge, gamberge sur le cas de mes frères
Et préfère allumer un cierge, faire une prière à Dieu le Père
Ça fait un bail que je gribouille le tandem dans la débrouille
Toujours les mêmes magouilles, les mêmes patrouilles qui vadrouillent
Vandale? Non ! Vendeur de vers pleins de vécu
Accusateur, fort en émotion, invaincu
Ça fait un bail que je gribouille le tandem dans la débrouille
Toujours les mêmes magouilles, les mêmes patrouilles qui vadrouillent
Vandale? Non ! Vendeur de vers pleins de vécu
Accusateur, fort en émotion, invaincu
Je m’abreuve de ce nectar amer, qui se déverse du corps de mes frères
Les dos qu’ils lacèrent des mômes qu’ils assomment me répugnent mais de leurs
crocs m’acèrent
La mort se forme d’un inutile que seule la haine comble
Surplombe l’ombre de l’homme humble, noble par sa couleur sombre
Absorbe toute sorte de substance qui lui est comestible
Victime d’un lourd vécu, écume son âme de ce qui lui est susceptible
Mes chiens se noient dans l’alcool pendant que leurs maîtres savourent
Ces vers me dévorent de l’intérieur, se rembarrent face à si peu de bravoure
J’en veux à ceux qui font de nos mères ces fleuves de larmes, ces goûts de feu
C’est par les flammes que périra l’infâme par coups de feu
J’ignore si ce bain de sang, j’ignore si ce lien de sang
My man sens que ma haine sans survivre dans l’espoir bien vexant
L’histoire a fait de moi cet être avide de gloire
J’ai du éclore d’une merde, crois-tu qu’il me soit possible de me fendre la
poire?
Face à si peu de pigne, la haine qui me domine
Me ronge de l’intérieur, quand dans nos blocs, nos filles se bourrent les
narines
Ça fait un bail que je gribouille le tandem dans la débrouille
Toujours les mêmes magouilles, les mêmes patrouilles qui vadrouillent
Vandale? Non ! Vendeur de vers pleins de vécu
Accusateur, fort en émotion, invaincu
Ça fait un bail que je gribouille le tandem dans la débrouille
Toujours les mêmes magouilles, les mêmes patrouilles qui vadrouillent
Vandale? Non ! Vendeur de vers pleins de vécu
Accusateur, fort en émotion, invaincu
Moi j’ai la haine de bon matin, me lever de mauvais pied
Gémir sa douleur, les pleurs sont là pour plaire à l’offensé
Les froussards ont la peur aux trousses, pour un brin de crasse
Hélas, tous sont dans la fosse et le Tandem doit y faire face
J’ai en travers d’la gorge un arrière-goût de merde, trop de mes frères se
démerdent
Se rongent leurs pouces lorsque leurs buts se changent en douze de de-mer
Affronte l’horreur qu’est l’opus, la terreur qui offusque
Évince l’essence de son enfance, grince des dents lorsqu’on le frusque
Les funérailles d’un homme mettent une famille en pleurs
Honneur, hommage à sa mémoire, car les morts lisent dans les cœurs
J’en ai marre des jeunes qui nous quittent, que le Seigneur appelle
Un penseur assure à ses frères pouvoir un jour toucher le ciel
J'émerge, avant que la noirceur de ce monde me submerge
Avant que le tonnerre gronde, que surplombe l’ombre du mal qui émerge
Ce droit inaliénable devoir lié aux minables
L’immuable morosité infranchissable autant qu’inguérissable
J’ai chuté
Ça fait un bail que je gribouille le tandem dans la débrouille
Toujours les mêmes magouilles, les mêmes patrouilles qui vadrouillent
Vandale? Non ! Vendeur de vers pleins de vécu
Accusateur, fort en émotion, invaincu
Ça fait un bail que je gribouille le tandem dans la débrouille
Toujours les mêmes magouilles, les mêmes patrouilles qui vadrouillent
Vandale? Non ! Vendeur de vers pleins de vécu
Accusateur, fort en émotion, invaincu
Ça fait un bail que je gribouille le tandem dans la débrouille
Toujours les mêmes magouilles, les mêmes patrouilles qui vadrouillent
Vandale? Non ! Vendeur de vers pleins de vécu
Accusateur, fort en émotion, invaincu
Ça fait un bail que je gribouille le tandem dans la débrouille
Toujours les mêmes magouilles, les mêmes patrouilles qui vadrouillent
Vandale? Non ! Vendeur de vers pleins de vécu
Accusateur, fort en émotion, invaincu
Accusateur
Accusateur
Accusateur
Accusateur
Accusateur
Accusateur
TanyaRADA пишет:
- спасибо! От Души!!! ( Улыбаюсь...)все так!!!Liza пишет:
Любимая песня моей мамы