Mon père m’a dit: «Toi tu rappes, j’aime pas ça
Travaille plutôt à l'école pour avoir une vie de pacha»
Pendant qu’on rêve de laisser nos traces sur les ondes
Tous les jobs me v-esqui pourtant j’ai pas de crasses sous les ongles
Quand à mes oncles cherche les femmes femmes et maisons
Et mes zinc, eux ont les fafs falch j’ai raison
Plus d’avoir la haine sachant que eux ils ont le bac +
Ici les gens les rabaissent et la police la tabassent plus
Dans mes oreilles, j’entends un cri d’agonie
Mais j’repense à la mort demande à Magnum de L’Aconiks
Pendant qu’l’accro nie qu’il est dependant
Mon rap une future chronique et bien-sur indépendante
C’est pour les talibés, taulard que l’Etat libére
C’est pour les calibrés qui kiff les dollars pas les balivernes
C’est pour ma sœur parce que j’ai peur pour son futur
J’repensais aux parents, on sait tous que leur passé fut dur
C’est pour le pays, les chaleurs, et le mafé, le domoda
Demande à G. I les chaleurs ici sont trop marave
J’rap pour les postichés du quartier jusqu’au kebab
Pour les potes shiteux les écarté toujours O. k gars
Merde donne un stylo j’crois que j’ai l’inspi
On me dit: «A.D. te lance pas, les wacks te feront un speach»
La rue est plein de lance-ba et c’est dur pour que tu respires
Et Dieu sait pour ça qu’on s’bat, mais pour l’instant on reste peace
Couleur ébene, douleur interne
Le dollar s’intègre, s’imprègne, et le père s’inquiète
La vie parfaite m’a dit merde solennellement
Attendre les paroles des femmes, tu crois que seul un homme ment
Etant plus jeune, j’entendais «putain il puent les noirs»
Adams t’es démodé, tu vois pas que ton pull et mort
J’te raconte Sénégal loin d’un monde calme où j’naquis
J’vis, prie, trime et meurs et c’est Munkar et Nakir
Sexion d’Assaut et fait tourner comme du Coca-Cola
J’ai fait un dieze avec la vie, elle m’a mis un cocard conard
Qu’aucun dollar, ne me fasse séparer d’un pote
Qu’aucun taulard ne baisse les bras pour finir en gros tox
J’dit c’est mort parce que toucane regarde le 46
Fini le temps des carottes, paire de Cartier puis tu repars en slip
Là d’où je viens, beaucoup souffre de kleptomanie
Les vielles veulent entendre «ouaaa, tu claques trop mamie»
Quand à nos filles elle ne gouteront pas au gouderon
Elles écouteront, et éviteront les coup de reins
A priori mes frères s’font vendre à des prix horribles
J’prie aussi, y’avait du son j’ai été pris au rythme
Puis moi j’suis al j’entends, je compare, je questionne
J’prépare le bum-al, en chantant j’constate la caisse cogne
Fuck ce qui disent, putain vraiment ça pue l’Din
Les musulmans sont bon à rien, à part niquer des buldings
Eh, toi là, mate un peu par la
Bienvenue dans le pays où ceux qui sont à sa tête parle à
Tord et à travers, j’en ries à travers, chez moi ça s’avère
Chaud faut persévère, sévères sont ces vers
Le Très-Haut mate Malik al-Maut vient me voir cinq fois
Par jours, donc il faut que j’donne leurs droits aux sin-voi
Zinc vois, comme on se démène avec les moyens
Du bord, moins y’en a plus on s’endurcit comme les mwana mayi
Costard, mallette, j’veux pas l'être
Le shit est interdit or qu’le col-al s’vend en palettes c’est pas net, non
On t’as pas dit, ici c’est pas le paradis
«Tu n’iras que si tu me respectes «, c’est ce que papa m’a dit
Tout est éphémère et finit par foutre le camp
Tu devrais savoir de quoi je parle, toi qui te ruine à te Foot Locker
Des disquettes, des pilules, appelle ça comme tu veux
On est des wagons, j’veux savoir qui est la locomotive
Lettre de motiv' manque de peau, t’appelles Abdel Karim
Pas de taff, par contre François maille comme un label kainry
C’est pas non plus l’enfer man
Même si nombreux sont ceux qui ont pour but de nous faire mal, on nous ferma
Trop souvent la porte au nez, on nous dit pas ordonnés
Si Dieu me l’avait pas ordonné, j’pense pas que j’aurais pardonné
J’me barre et donnez, ma part à tous mes potes
Viens pas me baratiner et me parler de la belle époque
Vénère, sont la plupart de mes collègues, nique le système scolaire
Que dalle, c’est ce que l'école lègue
Depuis j’ai pigé et puis j’ai
Foutu le camp man et à l’heure qu’il est j’suis épuisé
Foncer dans le tas c’est la devise
Et le seum ne fait que s’accroître quand à balles réelles les condés visent
Qu’on dévie du chemin c’est ce que le Sheitan souhaite
Y’a du monde comme à Time Square, pendant que les chefs d’Etats souhaitent
Toutes des tasses ouais peuvent pas prendre une so-lu-ti-on
Pour ça que les jeunes disent «nique sa mère» même seul essayons
Ras le bol, général, envie de foutre tout ça en l’air
Ça crie «Oui on gênera ! «puis ça part à plus de 100 à l’heure
Les seins à l’air, en plein hiver y’a plus de pudeur
Y’a laissé aller, et les grand frères répondent plus de rien
Merde, attends faut que je reprenne mon souffle
Encore trop de choses à dire puis trop de monde souffre
L’Afrique avale toutes les disquettes de l’Occident
Les keufs anglais tirent sur un innocent oups c'était un accident
Et si dans quelques temps le clairon né-so
Avec le niveau de foi qu’on a la pfff c’est clair on té-sau
Patrick et Claire ont des choses à dire le monde est lade-ma
C’est dur mais faut l’admettre, on sera ptet même plus là demain
Là d’ma f’nêtre j’matte ce qui se passe sur la planète bleue
Ca parle de la Sexion en disant mais ils sont pas net eux
Alors qu’sur le net eux, ça télécharge un tas
D’images choc, sa-cheu des paires de Fred Boulevard Magenta
J’suis la cherche un taff, y’a rien j’trouve que dalle
J’ai comme l’impression de chercher de l’eau genre à quai d’Al
TanyaRADA пишет:
- спасибо! От Души!!! ( Улыбаюсь...)все так!!!Liza пишет:
Любимая песня моей мамы