On joue avec le feu, quand on monte en rée-soi sans potes-ca
En bécane sous Vodka, pour mon futur quand j’vote pas
C’est quand ça pue le gaz qu’on aime faire des étincelles
Quitte à finir la tête au sol
Et quand je m’enflamme, t’inquiètes pas, j’m'éteinds seul
J’rallume un pers' plein de seum, et r’crache ma fumée sur la feuille
J'écris noir sur blanc, le texte est gris et le contexte est gris
Donc forcément c’est sombre comme le marron sous les ongles
Et si j’barroude tous les soirs, c’est qu’j’sais pas comment arrondir les angles
J’suis dans ma frénésie, gros, sers-moi un autre verre d’essence
Deux secondes, j’allume une clope, ça y est j’suis en pleine effervescence
Ouais ça chauffe, j’suis dans le rouge, comme ma bécane en rupture
Le cerveau en ébullition, surtout quand j’ai pas une thune
Donc j’prépare un cocktail, vu qu’dans ma tête c’est le bordel
J’vais arracher leurs strings pour l’mettre dans le goulot d’ma bouteille
Si j’joue avec le feu, c’est qu’j’ai jamais eu peur de me bruler
Mes erreurs je les aies assumées, qu’ils aillent tous se faire enculer
On s’venge sur la bouteille quand y a plus de biff
De vrais dangers public
Quitte à tout cramer, de toute façon j’ai qu’une vie
La vérité nous brule les lèvres
J’dis pas que c’est fou mais bref
On avance avec l’impression de marcher sur des braises
On joue avec le feu, frère
En amitié, y a peu de vrais
J’veux pas donner ma confiance, pour qu’ils la prennent en levrette
Explosifs sont nos cocktails
La Juste Cause, on s’organise
Ca sent la poudre, partout ça brule l’ambiance est volcanique
Gros, j’ai perdu la flamme, je sais c’est dur à croire
A trop se bruler les doigts, forcément le passé nous rattrape
J’ai beaucoup joué, trop souvent du-per
Ici ça part au charbon, au risque de prendre du ferme
On joue avec les flammes, comme des pomplards
Sauf que c’est celles de l’enfer
Mon frère, on combat, les peines que nos cœurs enferment
On réduit nos espoirs en cendres, nos rêvent en fumée partent
On compte plus sur la chance, on pense qu'à bruler les étapes
On a fait beaucoup de sacrifices
A force de jouer avec le feu
On finira tous dans un état critique
La justice t’a à l’oeil, elle a un regard agressif
On joue avec le feu, on s’fera fumer comme une garette-ci
L’amour ça coute cher, la haine est gratuite
On a des coeurs de pierre pour pas être déçus par la suite
On aimerait changer de galaxie
A force de trainer dans la street, tu finiras en taule ou en psy
C'était l'époque des cassettes vidéos, du foot
On tapait des vélos
Grand reuf fumait des spliffs, et moi derrière j’rallumais ses mégots
Depuis on a pris de l'âge, des potes tombait d’haut mais en cage
L'école, j’foutait la merde, les profs comprenaient pas mon langage
J’ai joué avec le feu, j’me suis brulé combien de fois les oid
Toujours au mauvais moment à l’endroit où il fallait ap
Malgré ça on a la tête dure comme de la pierre meulière
J’suis sans diplôme, j’reste vrai, et ça mon vieux j’suis fier de l'être
Pas besoin de lire sur les lèvres
Pour voir ce qu’il s’passe dans les cervelles
Les keufs surveillent tes faits et gestes, mais on va pas s’laisser faire
Le passé te rattrape, frère, tu démarres vite sans starter
La France brûle, à croire que dans les villes y a de l’essence par terre
J’aimerais tout arranger, comme une meuf qui s’refait les nibards
On joue avec le feu, perd les pédales, comme ce fêlé qui braque
On réfléchit pas pour faire du blé, comme des têtes brulées
Perturbé, au pied du mur j’finis par le percuter
Si on t’allume ta race, c’est pour voir plus clair
Combien de fois la limite tu dépasses, car t’es à bout de nerfs
Ca baise les keufs de merde
On est plus blunt, que james
Ton putain de buzz, nous on l’crame, tu sais où tu peux te le mettre
(T'as joué) Car t’es de nature à braver l’interdit
Maintenant la balle, t’as moins de chance, qu’on te la passe, qu’on te la crible
(T'as joué) Tu t’trompes si tu crois que je compatis
Que pour les miens qui m’ont soutenu, quand j’avais pas un radis
Pyromane sur grosse prod, dis à mon psy qu’je m’barre
On est pas trop Jingle Bells, on préfère quand les Chicken taillent
On fait nos propre marques, tout comme ces porteurs d’armes
N’aies pas peur des regrets, gros, si t’es un borderline
Et si t’es trop cramé, tu sais que tu termines pas debout
Meuf, tu m’parles de tes droits, mais avant regarde un film de boules
On s’est niqué le foie, les poumons et le cerveau, mon frère
A force de jouer avec, c’est nos âmes, gros, qui frôlent l’enfer
TanyaRADA пишет:
- спасибо! От Души!!! ( Улыбаюсь...)все так!!!Liza пишет:
Любимая песня моей мамы