«- Bon, qui commence?
— Moi, je veux bien essayer…
— Oh non, pas lui, c’est toujours lui… !
— Je lisais, étendu sur la plage, laissant le vent tourner les pages, et,
là-bas, sur la falaise, un Dom Juan disait des fadaises
— Mmh… Un autre
— Euh… À la sortie de la grand messe du dimanche, Polo le vieux mendiant
faisait la manche, mais arrivèrent les…
— J'en ai assez d’entendre ça, oh, j’craque, moi ! Mais enfin, bon sang
d’bonsoir, c’est pas difficile de montrer d’la tendresse et du romantisme !»
Là, t’es décidé, t’as préféré t’cacher
Avec des putes qui aiment s’faire appeler «rescapée»
J’brise qu’l’hymen, ils disent que j’exagère
Bouffe-toi les couilles, frelon, paraît qu'ça plaît
J’exaspère, ta mère a l’air d’pas m’aimer
Mais c’est la même qu’achète la merde infecte parrainée
Par qui tu l’sais? Farce inhumaine
Les élus illuminés, minés, pleurent sous les pluies diluviennes
Diluviens, y’en a pour tout l’monde
Avec trois fois rien, j’ai d’quoi faire du grand art sous l’blouson
Ouais, c’est sensat', nous buvons, mais pour qui? À la santé d’quoi?
Hein? Pour les pantins qui s'écriaient: «Pendez-moi»
J’bouche les fuites, j’vous l’dis, mes couplets scient
Mais coupent les cimes, mes doutes persistent en coupé sport
Suffit d’une écoute, ils m’signent mais comprennent pas qu’c’est pour moi,
tout l’plaisir
Quand elles s’accrochent à mon cou et crient: «J'veux m’accoupler, sir»
Ici, y’a d’la pisse, t’es d’dans, fais gaffe où la bile s’répand
Les ombres ont l’air tranquille mais rampent
Regarde qu’le freezer pense, y’en a qui torturaient des chats
Tordus scélérats au syndrome de Peter Pan
Dis-leur: ça sera l’congél' ou les ordures laissées là
Si la seule chose que t’as retenu, c’est qu’j’adore fumer des niaks
Or, j’ai ma fortune et les braves aussi mordus des lois barges
entre partiteurs du Barzotti
Claude close, fermé, maintenant j’sors la prose préférée
Des putes en mal d’amour, c’est plus qu’une chose pétée
Vous pouvez rouspéter, sortir les gousses d’ail
Suik'-Suik' et Sully' dans ton trou d’balle, et tu glousses, pédé
Mais j’en ai marre, j’vais finir ça, vite fait
Vite fermer, t'éclater la gueule avec l’appui-tête
Puis disperser les restes chez différentes épicières
Si tu veux t’joindre à la fête, me demande surtout pas
Quoi d’neuf, frérot? J’suis d’retour, j’vais les égorger
Ça va faire des bulles lorsqu’ils voudront négocier
Quoi d’neuf, frérot? Arrivage de pouffiasses, j’fais les tours
Des gouines pour mâcher mes boules, des piques pour schlasser les poulpes
«On peut savoir qui vous êtes ?»
Bien sûr
Appelle-moi «Suik'», «Suik'on», «Suik'on Blaze», «Suik'on Blaze A.D.»
J’suis c’con balafré, mal sapé, agacé d’devoir suivre les tritons à la chaîne,
et puis
On croirait que j’taffe d’arrache-pied, j’ai des béquilles et déséquilibré
J’aime ces guilis dans l’tout p’tit fion d’Alsaciennes
Fiston, qu'à c’la n’tienne, jette tes pistons par la fenêtre
Des questions d’alphabètes, et j’ai l’impression d’m’affaler
Dans l’canapé d’Alex, la veille, j’avais taillé la pierre avec ma verge
Après, ma tête a détalé, pas d’détail, j’vais pas m'étaler
C’est quoi, les bayes? Des gars s’esclaffent sur tout un tas d’esclaves
Surtout qu’un bac spécial est réservé pour toutes ces putes à la pelle
Et j’vous fous tous à la benne, bandes de salopards
Salope, galope pas avant qu’j’t'étende, toi et ton fut' à la fraîche
Mais, bon, t’as vu, ça va, j’abuse, pas grave, j’ai plus d’cravate
Nique sa mère, pas besoin d'être élégant pour mettre un but à la Beckham
Amenez-les-moi qu’j’leur fasse des guilis-guilis
Les enfants, on va s’amuser sur du «Billie Jean»
Des fois, j’me dis: «Pourquoi j’sortirais pas une mixtape ?»
Mais j’suis pas productif: sûrement la faute à la crise grecque
Fils de Palpatine, j’ai l’humeur assassine
Sur leur magasine, j’rêve d’y introduire ma p’tite tête
J’ai pris des coups, je m’suis fait 'dom-so' comme un bleu
Du coup, y’a Sullyvan qui m’pousse: «A.D., sors un skeud'»
Mais, tous les jours, écrire et faire des prod', ça m’casse les couilles
Et puis, jouer les connards assez fous, j’crois pas qu'ça foute des gifles
De toute façon, les moutons s’transforment en légumes
J’ai tellement marché sur mes couilles que, maintenant, j’en ai plus
Si tu veux qu’j'écoute tes métaphores et qu’j’me mette à côté
Faudra qu’tu payes ta clope ou d’la drogue pour me voir danser d’ssus
T’as beaucoup de punchlines, mais j’n’ai retenu que peu d’phases
Si tu kiffes les queues d''res-sta', suis les conseils de ce schlague
«Yo, A.D., est-ce que j’peux t’parler ?» Mais, gros, bien sûr que non
Fous-toi ce Findus de viande dans l’cul, j’te joue d’la flûte de pan
Quoi d’neuf, frérot? J’suis d’retour, j’vais les égorger
Ça va faire des bulles lorsqu’ils voudront négocier
Quoi d’neuf, frérot? Arrivage de pouffiasses, j’fais les tours
Des gouines pour mâcher mes boules, des piques pour schlasser les poulpes
I.N.C.H. à la prod'
I.N.C.H. a la drogue aussi
TanyaRADA пишет:
- спасибо! От Души!!! ( Улыбаюсь...)все так!!!Liza пишет:
Любимая песня моей мамы