J’sais pas pourquoi j'écris, ça casse la tête et ça paye pas l’loyer
La vie est une chienne et le ciel devrait peut-être aboyer
Car voyez j’suis vieux jeu et dans chaque foyer
Y’a un n-euj qui pense qu'à s’noyer ou à s’castagner
Et c’est pas cet’année que ça ira mieux, t’auras beau prier Dieu
Ici les anges fabriquent des pailles avec des billets bleus
Ce qui m'émeut fait marrer les bourges et inversement
J’arrête de boire, bon vas-y mets moi un verre seulement
Oh et puis verses m’en un autre la nuit est encore jeune
Même entouré d’mes droogie j’me sens encore seul
Comme perdu sur cette immense planète
J’voulais profiter d’ma jeunesse à 18 ans j’tirais des trans-palettes
Et j’commence à être à bout
Ça m’tue quelle horreur tout ces cons qui partagent leur bonheur accentuent
notre mal-être à nous
J’commence à être jaloux, même si c’est minable
J’vous souhaite tout l’malheur du monde et j’emmerde Sinsemilia
En scred, j’rêvais d’gloire et de reconnaissance
J’ai arrêté d’y croire, j’ai reposé l’essence
J’ai plus la flamme j’ai vu la tristesse dans les yeux d’ma femme
J’voudrais lui offrir la vie de rêve j’fais que des rimes infâmes
Et ça m’fait marrer tout ces gens qui m’disent de pas lâcher
J’ai sorti mon putain d’album et personne l’a acheté
Mes détracteurs auront la gaule en écoutant ce texte
Ouais ça marchera jamais et pourtant je reste
Pour les potos qui nous soutiennent depuis l’départ
Les bras levés dans les concerts, les cuites, les bars
Des petits squats aux plus belles salles du pays
Moi, le bouseux j’ai fais crier la foule à Paris
Et c'était pas gagner, quand au futur on verra bien
Jusqu'à présent j’ai trimé comme un chien pour arriver à rien
Mais on peut pas plaire à tout l’monde, oui je l’sais
J’sais pas pourquoi j'écris, mais j’sais pour qui je l’fais
Faut pas croire, y’a des soirs où c’est pas la fête
J’fais pas que des phases sur ma bite ou sur la raclette
J’aimerais bien avoir un mental d’athlète
Mais j’ai la flemme et pour pisser j’ouvre même plus ma braguette
J’ai toujours dis qu’le rap pour moi c'était vraiment qu’un jeu
Mais j’ai la boule au ventre car j’deviens de moins en moins jeune
J’aime pas trop raconter ma vie j’ai l’impression que
C’est comme se plaindre c’est pas pudique d’déballer son cœur
J’ai jamais fais d’musique pour cicatriser ma plaie
Quand c’est posé, c’est posé on passe au projet d’après
On part pas maintenant, on bosse à plein temps
Peu importe si on doit pas voir la plage pendant 5 ans
Et j’suis pas toujours honnête même avec moi
Si j’fais pas du son bah mon gars j’ferai quoi?
Comment ça s’fait qu’il y a aucun boulot qui m’fasse envie
Pourquoi j’serai pas heureux dans un bureau avec une place en ville
J’dis tout l’temps qu’percer j’m’en bats les boules
Mais j’ai les yeux fermés quand j’taffes les boucles
Et ça marche à l'écoute, je bosses même quand
J’sais pas à quoi je sers en tout cas le son faut le faire
Sans ça j’aurai jamais connu mes deux frérots
On est pas trop loin, on est très haut
Donc je marche seul ou bien accompagné
Peu importe si on doit avoir autant de vue que Gilbert Montagné
Pour tout ceux qui nous soutiennent depuis l’départ
Les inconnus qui seraient juste heureux de nous ler-par
De mon premier couplet à Ricky Martin
Moi le blanc-bec toujours en bas d’la pyramide
Alors laisses moi chanter en yaourt et rapper fort
Pour ceux qui s’récompensent tout seul après chaque effort
Et si j’arrive pas au bout au moins j’aurai essayé
J'écris parce qu’un jour je serais ton rappeur préféré
J'écris des poèmes, ta blonde me suce
J’ai toujours aimé la pluie, pour une fois qu’c’est pas des problèmes qui
m’tombent dessus
J’rappe sale, franco, j’gratte pas de Banco
Pas d’crasse dans l’dos, rapta dans l’hall
Pas d’son flasque et dansant
Pas pour la coke que j’respecte Tony
C’est parce qu’il est mort pour ne pas tuer femmes et enfants
On signe pas, il est en toc le contrat
La pauvreté transforme une poule mouillée en coq de combat
J’montre les molaires, j’suis en colère appelle le 17
J’suis pas artiste, j’suis rappeur Baudelaire avec des biceps
Impossible de zapper Michael, Hendrix, Big Pun
Influence commune, on s’ressemble tellement qu’on s’appelle «ma gueule»
Y’a rien qui passe avant ma parole
Pas sûr que j’parte après la daronne
Y’a plus d’place au shtar
J’te décris ma réalité, les shlags, les couches-tard, le schlass, les pochtars
Personne balise, dans la valise il faut beaucoup d’llar-do
C’est pour mes 10 déjà condamnés avant l’coup d’marteau
Surveilles les fesses de tes gamins, c’est dur dehors
De la ur- je sors comprends que j’ressente pas le stress des examen
Pour tout ceux qui nous soutiennent depuis l’départ
Coffe G, y’a rien à voir avec ces clébards
De la MJC d’quartier à la miroiterie
Moi le p’tit parisien qui traîne que des histoires tristes
J’ai qu’une passion j’aurai aimé qu’elle m'évite plus et mon frère dit tu peux
t’amuser
Mon père dit c’est pas d’la musique
J’cherche une île privée pour y passer mes jours
Baby-face, tout c’que j’ai gardé d’mon enfance c’est mes joues
Descendu par des deps, des tho-my sans honneur
Des mecs veulent me freiner dans ma quête d’obtenir le bonheur
Qui sait un jour j’l’aurai, regardez moi progresser
Vivez bien tous vos rêve, niquez bien tous vos mères
TanyaRADA пишет:
- спасибо! От Души!!! ( Улыбаюсь...)все так!!!Liza пишет:
Любимая песня моей мамы