Nan, refré, ça bouge pas
Tu chouchoutes pas tes ients-cli, on les rabat
Nan, refré, ça bouge pas
Quand tu fais des pêchés, tu les prends sur le dos, c’est pas Iblis qui va
t’faire un massage
Pardon papa, maman, j’voyais qu’mes larmes après les coups quand j'étais pas
sage
J’ai découvert un passage, creusé dans l’bitume qui menait vers l’argent facile
Mais quand il rentre, c’est pour de vrai, on change pas d’vie juste en cassant
sa SIM
Dans l’bâtiment, d’la buée sur la vitre, on va rallumer la deuxième un litre
J’ai bien moins d’mal à faire l’aller-retour à l'épicerie que d’ouvrir un livre
Mais dites à mes gars que tout s’arrangera même si les yoyo, ça coûte cher en
draps
Il doit des sous, tu lui d’mandes un peu plus et c’est pas la monnaie mais les
coups qu’tu rendras, ah
Ton pote te répond pas, tu penses aux Arrivants pendant qu’c’bâtard baise la
mère de tes p’tits
L’plus fou dans l’rap, c’est qu’j’dis des saloperies, tu peux t’sentir visé
mais j’sais même pas t’es qui
J’pense plus à manger qu'à m’habiller mais la boulangère vérifie les billets
Complètement parano, schizophrène, paraît que j’monte aux critiques,
c’est c’lui qui l’dit qui l’est
Puisque l’argent fait l’bonheur, c’est plus le psychologue qu’aura b’soin
d’voir les gens
Punta Cana, Panamera, fais-moi fumer, raconte pas tes légendes
Ils oublient nos premiers tehs, on a grandi ensemble, maintenant,
ils s’font tous la guerre
J’repasse à la cité d’temps en temps, rien n’a changé à part que j’pue la bière
Tard le mitard au sous-sol, j’ai vu des mecs tomber bas
Qui va s’occuper des mandats c’mois-ci si direct, ça part dans des longs débats
Les tits-pe crachent la fumée sur le bout d’leur pilon en parlant d’faire des
plans
Après deux-trois mélanges dans la cristalline, ils parleront d’se faire les
grands
Dur en affaire, dur en affaire, 93, ici, c’est Tataouine
Le principal, c’est que quand t’as ta weed, t’oublies les têtes-à-têtes que
t’as pas win
Deux mille essais, oui, je sais, toutes les erreurs que j’ai faites
J’ai un problème avec l’astro, j’pourrais revoir c’que je saigne
Ouais, la vie peut baffer, rotte-ca, ve-ca, te-shi, caché, charo
Trouvé celui qui f’ra ce-vi, il sait pas c’qu’il t’as fait
Dites à mes exs qu’elles m’envoient pas d’messages pour s’excuser le jour
d’Arafat
Dites à mes ennemis qu’ils s’regardent dans la glace pour savoir c’que c’est
qu’un assat
J’ai découvert un passage, creusé dans la foi qui menait vers le droit chemin
Faut qu’on s’pardonne, c’est tellement froid entre nous qu’on enlève même plus
l’gant pour le serrage de main
J’ai beaucoup d’rêves, j’les fais pas sur un matelas sans creux
Ils parlent de lui d’vant moi, si j’parle de moi d’vant lui, ils parleront
d’moi entre eux
Tu chouchoutes pas tes ients-cli, on les rabat
Non, refré, ça bouge pas
Pas joignable, j’achète mes bigos au tabac
Non, refré, ça bouge pas
Personne sait, personne sait, j’fais c’ment-dou
Personne sait, nan, personne sait, j’fais c’ment-dou
T’es dans l’bus', bellek, la téléphonie, frère, va pas t’faire péter comme au
Djihad
Ça gonfle le bénéf', finies les conneries, là, j’suis sur un plus gros coup
qu’la girafe
J’marche rue Vaugirard, j’attends l’bus aux, mon refré, ça brade rien, moi,
j’attends l’plus offrant
Tu changes pas, même au shtar avec quatre puces Orange, j’crois qu’t’as capté
qu’moins on s’associe, plus on mange
T’as vraiment du mal à aller bien, frère, mais t’insistes pas
Me parle pas mal, même avec ton gun et ton insigne, j’te baffe
T’es dans un bât', j’r’pense à Phuket, sur une chaise à vis-ser des boloss
cagoulés
Six heures du mat', les keufs te pètent, poto, c’est pas dans un film que tu
vas tourner
Mange un peu, les gratteurs arrivent comme des bourrelets
La rue marque comme Aubameyang, j’traîne en bas, ils veulent me faire un ourlet
Premier qui teste fait un exemple
Tu sors d’chez oi-t, la BAC, elle chante, te pousse à l’outrage en t’demandant
tes papiers
Me parlez pas d’gros eins-s à la jonc, la tête ailleurs, moi, c’est du biff que
j’veux palper
Me parlez pas d’illicite pour m'épater, j’paye en shit c’que les p’tits
arrachent
Ils parlent dans ton dos, va pas les tarter, ça grandit comme les Huarache
Statut 115, ça veut t’niquer ta race, polyvalent, khey, ça vend du shit et ça
rafle
Et allez, psartek, tu vas griller sa rage, avant d’prendre des litrons,
tu vas crier «akha»
Tu m’fais des r’proches, zerma j’te dois quelque chose mais dis-moi, en vrai,
toi, re-frè, qu’est-c'tu m’apportes?
Sorti, les shtars continuent les affaires, khey, mais fais bien les choses pour
qu’ils cassent plus ta porte
Dix kil', ça donne le temps comme Catherine Laborde, mon garde du corps,
il tient dans ma sacoche
Plus d’souci que d’bénèf' qu’la bibi t’apporte, j’suis garé comme en sortant du
Quand j’sens la meuf et qu’j’rentre à la baraque, j’suis stressé comme quand
j’crois voir un barrage
J'étais p’tit, j’coffrais des litrons chez Doudou, j’rêvais d’jà d’billets d’la
couleur des Ballas
Réflecteur palace, khey, la beuh pousse, hendek sort l’machin si ça va tirer,
par l’biff à tirer
Non, ça se lève pas pour khedma, khey, ça va dealer (lé-lé-lé-lé)
C’est grâce à toi qui s’connaissent mais ces bâtards, ils font des ques-tru
dans ton dos
Même dans une cellule en hess, t’aurais jamais fumé l’dernier spliff sans ton
co'
Les tés-c' sont chauds, re-fré, sois vif: attends pas qu'ça résonne pour
casser ta puce
Dans l'9−3, t’arraches des sacs dans ta ville et un beau jour, tu t’retrouves à
taffer d’la pure
Si t’as fait d’la thune, ces bâtards, ils ragent comme si t’enrichir,
ça les appauvrissait
Ici, déjà vu deux daronnes se battre et personne séparait, ça les applaudissait
Déjà au collège, demande à Saïd, j’vendais du shit à la pionne
T’as plus b’soin qu’on t’poucave si t’as l’iPhone, c’que j’ai dans la paume
rentrera pas dans la feuille
Tu chouchoutes pas tes ients-cli, on les rabat
Non, refré, ça bouge pas
Pas joignable, j’achète mes bigos au tabac
Non, refré, ça bouge pas
Personne sait, personne sait, j’fais c’ment-dou
Personne sait, nan, personne sait, j’fais c’ment-dou
Tu chouchoutes pas tes ients-cli, on les rabat
Non, refré, ça bouge pas
Pas joignable, j’achète mes bigos au tabac
Non, refré, ça bouge pas
Personne sait, personne sait, j’fais c’ment-dou
Personne sait, nan, personne sait, j’fais c’ment-dou
TanyaRADA пишет:
- спасибо! От Души!!! ( Улыбаюсь...)все так!!!Liza пишет:
Любимая песня моей мамы