Pas 20 ans, mais déjà 20 printemps et l’intention
Encore pour le futur de m’exprimer par la voie du sillon
Pas 20 ans pourtant conscient
Qu’on scie en plein vol les ailes des jeunes oiseaux
Qui espèrent atteindre un halo de lumière
Où la nuit n’est plus à craindre
La sortie du tunnel, l’autre côté de la dune
L’ELDORADO où le ciel pourrait illuminer leurs prunelles
La tune, elle est souvent la réponse
Certains naissent dans la soie
La vie leur annonce un destin tout tracé
D’autres voient le jour au milieu des ronces
Les miennes ne m’atteignaient pas
Mais quand je me suis développé
Ont transpercé la couche protectrice dans laquelle j'étais enveloppé
Un face à face avec la réalité, un duel sans facilité
La face cachée grandissante de la vie un jour à éclaté
Enfant, je voyais que la mort n’existait pas car je ne la voyais pas
Choyé, même sous l’eau je pensais que les êtres humains ne se noyaient pas
J’ai croqué dans un appât rance
Goûté la vie et ses fausses apparences, aujourd’hui, comme hier
Je gratte le fond de mes poches pour vaincre cette carence
20 ans en arrière une femme et mère mettra bientôt un 3ème enfant au monde
Un père, 2 frères, cette dernière forgeront celui que l’on entend sur ces ondes
C’est dans ce contexte que tous mes textes se fondent
Pas 20 ans, pas 20 ans.
Pas 20 ans et pourtant dans mes yeux encore d’enfant
L’espoir de croire qu’une bonne étoile veille
Craignant qu’elle ne me laisse choir
Un goût amer pourtant
Au fond de la gorge pensant à ceux qui n’ont jamais eu 20 ans
Espérant ne pas faire de ma vie un vain temps
20 ans le sentiment d’avoir franchi de nouveau un palier
Me retournant, regardant s'éloigner le début de l’escalier
Conscient pourtant qu’une dose du temps qui m'était impartie
N’a plus que lieu d'être dans des pensées
C’est écrit, on n’efface plus rien, plus rien ne peut changer
Même si je la déchire, cette page continue d’exister
Inutile encore d’y réfléchir
Séparant pourtant sur une feuille ce que j’ai fait de mauvais, de bien
Des satisfactions, des regrets je ne sais plus combien
Pas malheureux, loin de là
Toujours rempli mon ventre, gâté même à l'école
Je suis de ceux dont les statistiques en juillet se vantent
A la fac, galère, deux ans de perdu, je ferme le compte «Erreur de jeunesse»
«non, t’as déconné» est la phase prononcée par ceux qui me connaissent
Désolé les gars, mais ce qui m’aurait vraiment plu c’est une école privée
Si j’avais 2 barres 5 l’année, croyez-moi, je m’en serais pas privé
Avec le monde de l’emploi (chômage)
Court stage, école/vie active, dur est le courtage
Faut pas que je lâche les études
Aller au casse-pipe, me transformer en pétasse pip- - euse heureusement
Je ne me laisse pas vaincre et fait tout pour que le soleil rapplique;
J’ai passé le jour dont on doit se souvenir toute sa vie
À la vingtième marche de l’escalier
Je sais que je n’ai pas encore tout gravit
20 ans seulement un jour de plus par rapport à hier
Mais en fait un pas de géant, le passage d’une barrière
Sur un gâteau 20 bougies je pense: «Carpe diem»
La peur peut-être de ne jamais souffler la vingt et unième
20 ans déjà, ce n’est jamais que ça
Mais maintenant face à l’escalier
J’ai les yeux en direction de l’horizon
J’aimerais pallier aux problèmes d’aujourd’hui
Les mêmes qu’hier, comme empaillés, le gen-ar m’aguiche, m’allume
Me met une crampe, me laisse sur la paille
Et que me restera t'-il une fois retaillé mille fois mon gain ce vulgaire
cailloux?
Canaille est la vie
Loin est le temps où l’on me tirait la joue me traitant de canailloux
Hier mon ennemi le loup du placard
Aujourd’hui le fisc m’offusque
Me fixe et voudrait qu’on me confisque jusqu'à mes frusques
Lâche mes basques. Es-tu conscient que c’est du racket
C’est mon sang, que l’on prélève
Cherchant tous les jours de nouvelles excuses
Mais c’est sûr. Bon sang!
Faut que je me batte, mais jamais en retraite
Si j’arrive à 60 piges
Je sais que je n’aurais plus que les 4 sous de ma retraite
Mes souvenirs, ma feuille séparée en deux
Toutes ces années consacrées au pera
Tous ces rêves effleurés, juste mes yeux pour pleurer
Ma famille, mes potes
J’ai 20 ans déjà, des milliers de mains autour de moi certaines
Me poussent dans le ravin, d’autres me retiennent
C’est celles-ci que j’entraîne- -rai
Si j’arrive un peu plus haut au sommet de cette pyramide
Je promets que je ferais tout ce que je peux
Pour pas que l’un deux ne meurent sous mes yeux
Je n’oublierai pas ceux qui n’ont pas retourné leur veste
Je n’oublierai pas non plus les autres
Car certaines images restent gravées
Hier, comme aujourd’hui, demain à maijà, le même
Le temps passe
Pas 20 ans, 20 ans, 20 ans déjà
20 ans déjà, ou 20 ans seulement je ne sais plus quoi penser
Les beaux jours et les jours ternes s’alternent
Mes blessures non pansées
S’ouvrent quand face à la réalité s’ouvre le débat
Pas 20 ans, 20 ans, ou 20 ans déja
TanyaRADA пишет:
- спасибо! От Души!!! ( Улыбаюсь...)все так!!!Liza пишет:
Любимая песня моей мамы