J’aime les boucles magnifiques
Dans le sampleur ou sous l’bonnet
Si y’a du son et que ça groove, j’bouge pas d’ici
J’suis c’glandeur que tous connaissent, aux douces colères
L’enfer m’attend mais je repousse la visite
Une pour mon couz' Azzili
J'écris loin du bruit calmement
J'étale de l’encre, fin du film
J’compte plus ces nuits où l’instru a tourné sans cesse
Cherchant les rimes assez tranchantes pour la mettre en pièce
Franchement, j’ai la vie facile, j’m’en fous
J’ai 17 piges, j'écoute Illmatic en boucle
J’achète pas les disques, j’m’isole
Et merde, où est ma cassette Dilated Peoples?
C’est une vie qui s'éloigne de nous
On veut le ralenti comme pour un match de foot
Le passé m’embrasse le cou, j’ai mal, je souffre
À la prochaine, c'était Jass, je bouge
Hey, Yo!
Encore un blunt craché, une feuille tâchée
Nos espoirs s’effritent et j’ai la nausée
Le soir chétif, avec mes gueules cassées
Plus d’envie vivre, et c’est leur avantage:
On rentre en ville avec l’impression d’avoir Alzheimer avant l'âge
On croise nos peines, évite le pire avant qu’la froisse nous prenne
J’ai tellement fumé d’beuh qu’j’pourrais remplir des tractopelles
Et v’là qu’j’opère comme si l’brouillard ne cachait jamais mon chemin
En fait, j’reste le gamin trouillard qui paraît carrément cinglé via les
enceintes
On s’casse la tête sur des projets mais à la place d’un diplôme
Y’a qu’mon cellulaire qu’j’ai su décroché
Et tous ces trous de boulettes m’use
À force de parier dans la vie
J’tombe comme un barillet pendant la roulette russe
Tu crois qu’j’avance ici à saigner des prods
Même si ma bande s’finit, j’reste en plan, j’m’irrite
Je n’fais que traîner mes tords
Car j’compte pas passer ma vie à rapper mes dires
Ca y est, ça r’vient: j’m’emporte
Tu viens de me gâcher l’après-midi
Fini les rapports mesquins, le système coulé d’une traite
Chaque jour, j’repousse mes limites vers la mort
C’est simple, ma vie file et ma forme s'éteint
Hier, j’voulais l’succès, aujourd’hui
On m’dit qu’il m’est à portée de main
J’peux pas baisser les bras
J’ai des éclats dans l’coeur
J’te jure les ascenseurs émotionnels m’ont fait péter des câbles
Merde! J’vais peut-être décéder d'ça
Mais avant l’heure, j’veux un appartement seul, de l’argent
Une allemande neuve et caetera
J’ai des idées obscènes
Nan, c’est juste qu’après une teille-bou
Mon esprit est trop raide pour s’plier au règles
Dans cette course, le feu vient d’virer au vert
On aime risquer nos rêves
À croire qu’on est destinés au death proof
La rage se crée sereinement, y’a pas d’remèdes
Et le Rap que j’ai est une arme de guerre peu clémente
Les flammes ne cessent de s’rependre et brûlent ma vie
Mais Jassim tu l’as dit, le mal renaît de ces cendres, tant pis
Appuie sur Replay, j’ai raté l'épisode
La buée supprime mes tâches, mais pas mes traces de doigt sur la bande Making-Of
Impossible de passer une nuit au calme
Alors j’survis au chaos même si j’me rapproche du délirium
Fin du mois d’août, nouvel équinoxe, si Dieu existe
Qu’il m’accorde sa miséricorde car je vois double
Tout seul, j’savoure ces rues
J’avoue, j’ai vu des raccourcis douteux qui ne se trouvent pas sur Google Sky
View
Je manquais de femmes douces, j’y pensais chaque jour
J’ai manqué de cartouches pour mettre un terme à mon parcours
Je changerais l’soir où y’aura d’la fraîche sous mon matelas
Et dessus, une acharnée prête à tout pour deux ou trois sous
Si tu m’connais, tu sais qu’il n’y a pas de jalouxsie entre nous
Je sais qu’la routine et le manque de flouze peuvent rendre fou
Dans l’noir, j’appuie sur replay sans me soucier du reste
Sans chialer, j’ai eu tort de croire que j’oublierais c’t’ulcère en moi.
Ecoute, le rap, c’est bien. Tcheck!
Si l’on est quelque chose
Qu’en étant un mouton starlette, j’me dis qu’est brave d'être rien
C’est n’importe quoi, même avec l’aide, on dit qu’il fallait faire
Tu parais faible, vu que j’ai fais l’effort deux fois
Hein gros, ça prend du temps
Fini les crises de nerf d’ado
Tu trouves le thème cool que si j’me jette à l’eau
Et même avec des buts, on f’ra jamais rien
Comme vouloir la stopper en disant que la guerre, c’est nul
Les jours passent, j'écris des couplets pour moi sans rien promettre
J’attends le prix du cadeau puisque tout se paye sournoisement
J’crois qu'ça ne fait pas tout, de paraître impeccable
Pas b’soin d’un clavier intégral, moi j’amène ma touche
J’marque une pause, et ouf! Attendez ! Les problèmes poussent
On aura beau s’résoudre à changer
L’itinéraire inverse sera l’chemin. Et tu sais, j’crois bien qu’hier sera demain
J’pourrais, dans l’fond; être un peu moins patient qu’les autres
Attendre que la chance frappe à ma porte, et tourner en rond Mec,
j’parle à l’ancienne, j’révise mes classiques
90', l'époque a fait de nous des artistes à part entière
On vient prendre le tout, sans rien demander
On tient fort dans l’doute et de ma place vous dire qu’on pète le score,
j’m’en fous
Combien d’feuilles froissées, de beats cramés, ouais, d’seum tassé
Dans la caboche, mon frère, et combien d’prods en boucle
J’ai trié sur le tas mes tracas, grillé sur le toit
Au lendemain frère, qu’on s’ra capable de briller
Dur de l’croire qu’j’ai vrillé, sur de moi, pour être encore plus fort
Allez donc distinguer le pilier d’une épave
J’peux pas dire qu’j’me suis trompé de vie
Contrairement à si fallait tout recommencer, peut-être que j’prendrais le risque
Hein! Tout ce temps à rabâcher les mêmes dires
C’est simple: si t’as pas compris, alors remet le titre
TanyaRADA пишет:
- спасибо! От Души!!! ( Улыбаюсь...)все так!!!Liza пишет:
Любимая песня моей мамы