Personne n’est là pour rien, personne n’est inutile
Pas de vie futile
Même le plus méchant fut-il
Qu’il ait kill ou qu’il ait deal des kils d’héroïne
A pour héroïne, la vie facile, non ça c’est l’contre-exemple du din
Je n’suis pas là pour rien parce que je suis fertile
Homo sapiens aux testicules
J’ai tout un peuple dans mon caleçon Dim qui gesticule
Et qui demande à vivre
Je peux donner la vie
En ça je peux changer le monde, c’est c’que je crois, à mon avis
On est pas là pour rien, les négroïdes ne sont pas ici
Pour des vies pas easy, faire du biz' dans des tés-ci
Ne vivent que d’illicite, courir, faire des délits d’fuites
Il faut courir vite, sinon tu connais la suite, nan?
Systématiquement, on a l'équipement
Du type pigment perdant, l’unité c’est c’qui nous manque
Je n’suis pas là pour rien, dans c’monde pourri pourtant
Les pour ou contre sont tentants
Il s’pourrait bien qu’on m’entende
Et qu’on m’traître de pantin
Mais tant pis, j’m’en tamponne
Ces tapins visent le top, ont trop les crocs, dans l’dos te tapent
Pour le trône, se dés-hiphop et voient c’mouvement en monochrome, merde
Déjà trop d’hommes morts pour d’autres emmerdes
J’suis un demi nègre plein d’rêves
Jamais là pour rien et j’t’emmerde
Entre Joe et Cross, j’suis un métisse et j’suis en guerre
Pas là pour rien
Et t’y peux rien
Attache mes mains
Mes pensées, t’y peux rien
Pas là pour rien
Et t’y peux rien
Attache nos mains
Nos pensées, t’y peux rien
C’est plus que du hip hop
J’baise ma vie, et alors?
Octobre 76, j’suis mort
Du sous-sol, j’entends crier «Hardcore, à bat les porcs»
J’reviendrai sur c’mot un peu plus loin
Donc j’disais, ils crient tous «Hardcore, à bat les porcs»
À bat leurs réformes, leurs accords
Le baggy baissé jusqu’au sol et l’pe-sli qui traîne sur les Nike Air Force
Trop d’MCs méritent le Hot d’or
J’suis une pirogue sur Nil avec un moteur d’hors-bord
Si j’suis au top c’est qu’j’suis devant l’jardin et ses portes
Pas là pour rien
Passer la journée à passer des rapports
Repasser l’uniforme, passer les menottes
Et taper des rapports au poste
Fuck that, Disiz Joe
J’préfère traîner dehors
Partager mon bol
Raconter c’désordre à d’autres hommes appelés porcs ou force de l’ordre
Tu comprends? Tous adossés à nos portes
La muerte dans leurs yeux ou bien sur l’mat d’quelques potes
Luther et Malcolm
Seuls l’alcool fort, la prière et l’sourire d’la daronne m’réconfortent
Boy, j’suis heureux, j’suis pas là pour rien
Mom a élevé c’négro qu’l’Etat trouve mignon remaquillé à la morgue ou au
guichet à La Poste
Pas là pour rien
J’prie rarement et j’ai tort
J’la ramène rarement et j’la ferme quand j’ai tort
J’pera quand j’ai l’temps
Ma France, celle qu’applique la double peine, qu’envoie les frère en charter
Des médicaments et des armes de guerre
Frère, à quoi sert un bon jeu si avant d’penser à gagner t’as peur de perdre?
Pas là pour rien, sa mère la chance
Quatre as sur la table et l’cinquième dans la manche
Pas là pour rien
Mais t’y peux rien
Attache mes mains
Mes pensées, t’y peux rien
Pas là pour rien
Mais t’y peux rien
Attache nos mains
Nos pensées, t’y peux rien
Je dis bravo et à la votre, on a des choses à fêter
Les usines, les uzi, toute cette chouette société
J’me vois entre 2 buildings et 2 Boeing, je cherche à me situer
Frérot, il est pas question de jouer un rôle ici
Mais de trouver un rôle à jouer
Moi, c’est peut-être juste rapper ou mater les filles quand je rode à pieds
mais j’en doute
Je suis blanc, je m’en fous et j’ai tort
Je sais pas si j’suis là pour faire changer le monde ou bouger les gens
Mais si ma 'zique le fait, en plus de toucher de l’argent
Je peux toucher les gens sans frotter l’acier
Tu comprends mais si j’ai le choix entre me servir en premier ou lécher
l’assiette
Fermer ma gueule ou cogner la sienne
Ça me peine mais je renonce à être un exemple
J’essaye d'être franc et j’suis blanc, pas obligé d'être tendre
Obligé d'être vrai avec les miens
Obligé d'être prêt à tout et prêt d’eux
Je fais c’que je fais mais j’me dois d'être fier après
Hey yo, j’suis pas laid quand je rappe, je porte la couleur du traître
Car je partage la douleur d’mes frères couleur ébène
J’aime la couleur du billet d’cent
Je marche à la zeb, j’aime quand c’est tout vert
Une Heineken, mon compte à la BNP quand il est couvert
Mec, j’suis là pour faire couler l’encre et si les gens écoutent c’est cool
Mais s’ils préfèrent écouter l’vent, tant pis
Ça me coûte rien à moi, j’suis saoulé quand
Dans la rue ou dans la 'zique un fou devient un roi
Dis-moi, ça tient à quoi que tes sous viennent à moi?
Pas là pour rien
Mais t’y peux rien
Attache nos mains
Nos pensées, t’y peux rien
Pas là pour rien
Et t’y peux rien
Attache mes mains
Mes pensées, t’y peux rien
TanyaRADA пишет:
- спасибо! От Души!!! ( Улыбаюсь...)все так!!!Liza пишет:
Любимая песня моей мамы