J’peux pas faire autrement, revoilà un d’mes poèmes assez crus
Avec ma sueur, mes larmes, j’te sers ce cocktail d’amertume
J’reste honnête, j’protège ma belle plume
Pas d’sornettes grotesques
Laisse mes collègues en arrière car j’progresse, je m’arrête plus
Insatiable, mais c’est déconner, j’peux pas la décrocher
Car t’sais c’qui s’passe quand un Sayan observe la pleine Lune…
Y’a pas d’problème, bordel
J’bosse, au bec gros bédo d’bonne herbe
Te lâche des beaux 16 qui valent toute leur oseille, ça c’est sûr
Très égocentrique, tu l’as dit mais j’reste authentique sur ma vie
Alors que tes pauvres textes
Racontent quand tu pelotais ta belle pute
Nan, moi, j’viens vous conter ma thérapie
J’descends l’instru pour avoir des montées d’adrénaline
Des 16 sur leur 31, mes phases sont très mathématiques
Rongé par mes sales vices, j’veux pas sombrer car c’est facile
Donc j’m’accroche dompte la prod, si ça rapporte du fric, tant mieux
Mais, pour moi, ce sera sans la blonde et la Ferrari
J’suis ce mec à qui les choses importent peu
Devant la graisse de sa pizza ou quand il chauffe un bob de beuh
Sans être un crevard aux habits sales, tu trouves ça bizarre
Mais depuis ma crevasse abyssale
J’aiguise pour qu’mes sons tranchent, c’est Jassim à la prod
En équipe et ta maison tremble des châssis à la porte
T’en voulais plus, j’suis là, c’est fait, j’reste avec les fous, les purs
Car entre vous, les putes, l’esprit du Judas s'éveille
J’sais qu’la vie n’est pas faite de chutes assez faibles
Donc ma bite veut la retrouver pour arriver jusqu'à ses fesses
Mon cœur est d’température polaire
C’est pour ça qu’mon esprit est trempé dans du pur pollen
Sans dèc', dès que j’ai l’temps, dans ma tête, j’fais l’détective
Pour trouver la rime qui tue et t’lâcher des textes très techniques
Et faut que j’arrête là, disent-ils car pour réussir, en effet
Faut vendre ses fesses comme au RedLight District
J’ai coupé mes flows avec du chloroforme…
Style crapuleux qui effraie
Tu devrais quitter la ville dès qu’j’crache du feu, car tu peux y rester
Ouvrez les portes avant qu’j’devienne claustrophobe, de la rime
J’ai l’monopole, j’ai coupé mes flows avec du chloroforme
Et tu tombes dans un sommeil profond, un freestyle
Y’a pas d’souci, le ninja de l’Akatsuki revient cogner vos tronches
Trop fucked up, consommation colossale de belles images
Sans Photoshop, c’est la Faucheuse en polo Ralph
Le plan est magnifique et monstrueux
J’arrive discret pour tout brûler et ça marchera
Car ils n’y verront qu’du feu
Regime à base d’haschisch et d’kefta
La présence magique de Majin Vegeta
Dès que j’arrive agitez les bras
Des instrus, j’en ai calciné des tas
Je m’en bats si c’est légal ou pas
Laissez-moi juste aligner mes phases
Rimes, sens, flow, j’ai le bon mélange efficace
Du coup, toi contre moi, c’est pas complètement équitable
Caballero…
Appelle moi Brigitte Bardot, fils, j’ai d’l’amour pour mes dogs
Dans un monde où les potes restent et les bitches partent d’office
Alors qu’ils lâchent des lignes style scatophile
Ici, ça cogite à l'élaboration de milles rimes atomiques
Et métaphores lourdes et ça s’voit, du style
C’est pas dans l’Rap qu’tu verras un mec aphone trouver sa voie
Mais gars font qu’rouler chaque soir
Dû à notre mauvaise conduite, on est plus sur l’droit chemin
Beaucoup d’dérapages, tu vois de quoi j’parle
Machine à écrire, c’est dans la tête que mes vices sont présents…
Apportez pilons et des litres d’encre dans des bidons d’essence
On fait avec ce qu’on a, créateur de phases mutantes
Car j’passe du temps à faire mon Rap
On mène les vies qu’on prétend mener
J’ai pas d’train d’vie mais un deltaplane
Ainsi qu’un futur mesquin et avare
Branche ce mic et j’philosophe
Mec, j’vise la tête, tu veux m’faire disparaître
Mais ça marche pas, comme quand tu tranches le bras de Piccolo
Venu m’exposer pour escroquer tes fonds
Désolé mais j’fonce avec des textes opé et des prods faites maison
J’cause plus gros à part en home studio
J’pose du flow, bombarde et bosse pour qu’mes proses tuent trop
J’arrive comme Brutus là où César règne
Le Rap c’est comme Rome
Et j’suis l’Espagnol au centre de ces arènes
Ça sert à rien s’tu fais pas des bons 16, arrête
J’marque comme une césarienne
Qu’le rappeur de base surveille ses arrières
Moi, à l’instru, j’lui saigne sa raie
Pour plein d’reconnaissance, gars, car j’t’avouerai que c’est ça l’rêve
MC, j’espère que t’es pas susceptible
Car une chose est sûre, débile
C’est qu’tu suces des bites pour thunes et biff
En attendant qu’le compte à rebours s’enclenche
Je tchatche au mic pour mes salopards, les yeux sanglants…
Le Rap, on est à ses trousses, on le trouble
Et il a la trouille car si on le trouve, on le troue
Passe ta verte, sans elle j’suis pas stable, frère
Quand la basse tape, jamais j’dis basta, vrai
Mérite des bijoux, avant de m'éteindre comme une bougie
J’ferai une bouchée du Rap belge comme d’une pasta fraîche
On reste des mômes qui pèsent, Caballero
J’finis mes études de graphisme et gravite
Autour des montagnes de beuh que j’aime gravir, c’est gravissime
Si j’arrête pas, j’vais finir avec le crâne vide, c’est crade, fils
J’ai pas les groupies d’Lenny Kravitz mais j’gratte vite
J’pose mes phases sur papiers et même si j’sais qu’dans dix ans
J’parlerai des milliers d’billets que j’ai pas su palper
Le succès d’estime s’attarde, tu sais, pote
Alors que j'élimine en vitesse: Saddam Usain Bolt
Alors comme ça, t’as tué l’boss?
Ça t’amuserait d’porter sa couronne mais un sale tas d’pucelle pose
Et y’a plus qu’des stupides putes à détroner
Donc j’avance sans oublier qu’mon unique but c’est d'être honnête
J’ai appris mes techniques en rappant devant Dragon Ball Z
J'élimine les MC’s en lâchant l’entraxe qu’on possède
Le Rap qui tue se fait rare, c’est pour ça que tu me verras toujours
En train d'écrire dans ma chambre
En train d’composer des freestyles délirants
Sans blague, quand j’rappe, j’vise la délivrance
Mental, j’pense à m’faire greffer un bic au bout des doigts
Fais péter l’beat pour qu’tu vois qu’y a pas besoin d’un piton pour qu’j’déboîte
Écoute ça, yo, OK
Ai-je su dire vraiment c’que j’pense?
A chaque 16 écrit, j’sais pas, mais il pleut des cordes
Mais n’compte pas subir l'étranglement
J’pose sur l’beat, c’est quand j’me sens le mieux
C’est là qu’mes joies et mes peines surgissent étrangement
J’ai les textes les plus subtils de l’underground
Dès qu’mon crew rappe, tu trouves ça sublime et t’en redemandes
Quand j’surine, tes potes se rangent, roule un bon gros cigare
Pour que l’poto Rizla et qu’tous les Corbeaux freestylent
Sois pas surpris qu’tes jambes tremblent, mes vers sont apeurants
Tout l’contraire de c’que ces suces-bites tentent de vendre
Ichigo en version rappeur, j’lance des coups d’sabre
Goûte ça, pour qu'ça supprime tes dents d’devant
Tu piges qu’ces temps me rendent vraiment nerveux
Avec les frères, je m’enferme
Loin d’ces gens stupides sans qu’je mente
On vient changer la donner, laisse chanter ma prose
Pour faire fuir les démons qui veulent me planter la peau
On chante le blues, Caba, Rizla et Ysha
Pour nous, lâcher des freestyles, c’est vital
On chante le blues, on est comme ça nous
On t’lance du vrai Hip-Hop et…
Paroles rédigées et annotées par la communauté RapGenius France
TanyaRADA пишет:
- спасибо! От Души!!! ( Улыбаюсь...)все так!!!Liza пишет:
Любимая песня моей мамы