Easy sur les guizgui, cement-dou sur les dièses
Toujours cool, toujours frais même en marchant sur des braises
Et j’bouge comme un mac, mais élevé par ma maman
Je respecte les femmes mais j’mets les tasses à l’amende
Gentes dames, j’suis un gentleman Scarla
Cachez les belles garces quand je passe par là
Cracher des vraies liasses quand je place ma voix
Assez de messes basses, tout finit par se savoir
Et depuis l'époque du secteur A
On sait qui sont les traîtres et si ils viennent me check j’leur pète leurs bras
Appelez leurs mères qu’elles sèchent leurs larmes
Les frelons s’débrouillent seuls c’est dans la rue qu’ils ont dû faire leurs
armes
Et ça, ça t’colle à la peau, c’est pour ça que certains passent de l’alcool à
la dope
Les vies qu’on mène, rendent un homme parano, on consume consomme le rhum à la
notre
Moi ma vie c’est du freestyle, des rimes à la pelle
Caramel weed sky, résine par lamelles
Mieux qu’une fine lame, appelle-moi scalpel
Pas moyen que j’vive mal faut qu’j’me la fasse belle
Loin des tendances, loin d’la vague actuelle
Sache qu’en parallèle j’prends soin d’ma gamelle
Qu’est-ce t’en penses, l’rap est baisé ça bat d’l’aile
Trop d’emcees niquent l’ambiance à rêver d’bagatelles
Pas d’labels, j’fais ça du fond d’la sine-cui
J’représente fièrement ceux qu’on imagine cuits
Sincèrement, j'écris et c’parcours m’inspire
J’suis pas d’ceux qui s'écrient à pé-ra pour rien dire
Aberrant, j’te répète la zic vend plus
Comprends-tu Internet nous la d’jà mise dans l’cul
Tendus, non ça rentre plus c’est la crise
Qu’on se’l’dise, il risque d’y avoir des artistes pendus
La vie est un test, et les points d’vue sont radicaux
J’veux qu’on m’regarde avec espoir comme les écrans du Rapido
Ici, tu peux partir tôt en t’mettant les naseaux pleins d’cess
Et tu peux crever sous un pont que tu sois clochard ou princesse
La tess, un quartier crad avec des casiers larges
On est en chien donc sur un banc on fait du gardiennage
C’est pas du rap d'élevage mais du sauvage du trente-ans d'âge
Je crie on ne m’entend pas, je prie parce que l’argent rend barge
J’fais peur au troisième âge, on survit entre maille et crash
J'écris comme aux temps des Lumières ça brillera comme du papier glace
La vie une sale pétasse et c'était pas dans mes cahiers d’classe
Niquée au fur et à mesure ma ville prendrait des airs de favelas
Hélas, c’est Swift Geda alias le carré d’as
Ça fout la chiasse et dans mon cas des liasses moi j’en ai pas des masses
Le temps passe, alors pour m’occuper moi j’envoie des basses
Mes tympans j’les décrasse et les faux emcees devant moi s’effacent
J’crois qu’en chaque poète, se cache un Jack Bauer
Ou un Charles Baudelaire pour percer grâce à du boom-shack faut un coup
d’chatte bordel
L'électro l’a pris en kidnapping, le rap est né sur un trottoir trente ans plus
tard le voilà qui tapine
Et dans la ville de Killah priest un avion quitte la piste
Y a plus d’tours le président est mat, un échec qui t’attriste
T’as une belle gova mais t’as cé-su à Cetelem,
Tu portes du Lacroix c'était la mode Jésus à Bethléem
Mon rap c’est de la zic' sale, pas de l’acid-jazz
Le texte vient du mont Sinaï, à mon signal, l’instru on la cisaille
On crève la dalle, reuf, mon frigo est désertique
Des trèfles à quatre yeuf y en a que sur le maillot des Celtics
Les jeunes sont des fêtards et ils s’fouttent du modèle d’la fac
Mortelle rafale au réfectoire ça d’vient «modern warfare»
Et si t’as la malchance d’arrêter l'école
Prend pas l’bureau près d’la fenêtre si on t’embauche à France Télécom
Vas-y crie, «Avé Nakk» pas cet enculé d’César
On contrôle pas les impacts, ouais reculez, c’est ça
J’suis là mais vous voyez aps, continuez d’faire shrab
On aime porter les grandes marques de couturier ciste-ra
Ce destin c’est pas l’mien j’en ai pris un d’occas
L’esclavage c’est fini si tu veux que j’t’appelle maître deviens avocat
Ouais j’suis bien indomptable, préviens l’comptable
Et c’est irrévocable, j’vais m’faire virer d’mon taf
Dieu veille sur moi, j’suis peut-être sournois, c’est dead renoi la faucheuse
un vet-sur noir
Ils rappent la main sur l’coeur alors qu’ils mentent tous
Traine devant Sky, j’amène le p’tit à l’entraînement d’foot
Petit l’amour viendra prend d’abord le flous
Moi j’suis comme un Blood, j’ai pas l’droit d’avoir le blues
Ouais, parmi les petits et les grands j’suis d’loin plus élégant
Chapeau cow-boy blanc, costume blanc en plus j’ai les dents
Chemise classe près du corps avant, j’ai poussé méchant
Fini les classiques si ça parle encore, j’vais coucher des gens
Dix mille phases, dix mille flows renoi j’ai des couplets étanches
Découpe et tremble le rap en France comme si j’lui en voulais autant
2011 le roi rappe dans son carrosse tout en sirotant
Un jus d’carotte, non un p’tit r’montant
Parole de scorp', on va marave le score, j’te jure et pire encore
Les sbires ont tort de dire à mort, tant qu’c’est le minotaure
C’est c’qui m’rend fort, alors même si j’en sors grandit en forme
Meilleur alors, ça voudra dire que j’suis le plus hardcore
MC en ooooooor… Massif !
Tellement peu d’emcees en face que j’suis devenu ma cible
Même en présence d’un grand danger j’peux rester impassible
Rap facile, assassine les vieux rappeurs qui nous bassinent
TanyaRADA пишет:
- спасибо! От Души!!! ( Улыбаюсь...)все так!!!Liza пишет:
Любимая песня моей мамы