Текст песни Le métier rentre (K-Reen) с переводом

Le métier rentre, ce sera double, remballe ton kit

Toujours la peur de l’avenir au ventre, en 9.8

Je me sens toujours bandit, délits de fuite

A la tente il se met la galère aux trousses, s’accroche

On vient pour foutre le merdier en beauté

C’est quoi qui cloche? Un truc de guerrier?

Il y en a plein que ça fait chier

Du rap de fils d’immigrés, XXX, ok Calbo, (Tch-tch) XXX

Pour que tout l’monde comprenne, XXX, r’met ça !

Le métier rentre et c’est pas à trente piges que j’vais piger

Rester figer à attendre, si j’ai de quoi bouger, pour ça j’ai mon Q. G

Sujet à embrouilles, la merde m’a rôdé

Là décompte tout un tas de claques au micro

Les cerveaux je viens dérober

Superstar dans l’ghetto, pareil quand ça s’gatte au loin

Les ghettos crament, c’est l’heure de s’arracher le gâteau

Plus rien ne rentre mon frère, tu sais

Je dois sortir du flou, en remettre un coup

Pour ceux qui hier ont osé me mettre en joug

(Ouais, ça tu l’as dit Calbo)

J’veux qu’le nom d’mon groupe résonne (boom)

Avec ou sans reverb, et qu’les zéros s’additionnent (tch-tch) par la suite?

Ensuite? On verra bien ce que nous réserve le temps

En compartiment première classe, les deux pieds sur la banquette, j’attends

J’allume une cigarette pour me passer les nerfs

Et j’la fume à la gueule de la police des chemins de fer

Le métier rentre et ça se voit

Je change à peine de palier qu’on vient me cher-cher à la gare en Citroën grise

métallisée

Ce soir, toutes ces paroles écrites en l’air

Faudra bien qu’j’les sortent un jour en + de 300.000 exemplaires

Tout ce temps que j’cours et ça pour l’honneur

(Depuis le temps qu’je cours je suis rôdé vieux)

Je n’regrette rien car j’ai fait de mon mieux

(Je regrette rien tu sais)

Je n’ai fait qu’avancer… (J'y arriverai)

Chaque jour je fais des efforts (Je serai plus fort demain)

Plus de temps à perdre dans les foutaises, tu sais

C’est pas à toi de me dire que c’est pas à coups d’claques qu’on peut pas

raisonner un MC

C’est sa matière dans les backs, je craque avec la bouche cash du HIT

Noie dans une vraie buche de pierres

Cherche un peu de che-pé pour foutre le boxon

Dans les boxes, sur les beatbox à l’ancienne

J’veux ramener l’peura à sa source que ma part me revienne

Le métier rentre, une douleur au ventre, le feu m’a blindé

C’est comme l’image du rivage qu’a dans sa cale le clandé

Verser mes rimes comme de l’eau coulant de source

Mes couilles, ma fraîcheur, un putain d’atout

Pour squatter l’peleton de course pour des jours meilleurs

La nature fait le parcour, la nature fait des détours

La sueur a coulé pour creuser des vallées jusqu'à percer la mine d’or

Un jour, frère, les flots entraînant, laissant ma marque sur la pierre,

noyant dans mes profondeurs, blessant dans mes pleurs

Avec mes frères, on prend de l’ampleur, l'érosion nique tout

Et sauvegardons la raison surtout

J’suis qu’un vantard prétentieux et tiraillé par le passé de mon vieux

Et j’ai pas honte de le dire je suis qu’une merde à coté

Qui s’débrouille comme il peut tous les jours que Dieu fait

J’ai besoin du passé pour reconstruire le présent

Recalculer le temps perdu pour des efforts plus conséquents

Tu prends chaque cas à part, c’est une généralité, j’t’assures

Auprès de la quasi la totalité de ceux qui prennent des rides et un peu de bide

tout les jours en constatent les lieux

Tout ce temps que j’cours et ça pour l’honneur

(pour l’honneur des miens)

Je n’regrette rien car j’ai fait de mon mieux

(Aucun regret tu sais)

Je ne fais qu’avancer, chaque jour je fais des efforts

(Droit devant moi, c’est ça)

Mais qu’est-ce que tu veux les temps sont durs

Chacun voit ness-bi à sa porte en attendant une ouverture

Je sais bien que ça peut paraitre tout simple

Mais quand tu vois que l’industrie du disque est plein d’fils de tain-p's

En sortir le moins pourri avec ces principes de bases

Et faire fonctionner ses tripes jusqu'à ce que tout le monde s'écrase

C’est tout ce que je peux faire pour le moment

Le reste éspérons que ça viendra avec le temps

Pour Philippe, Mourad, moi et Amé

Pour les quartiers d’ma ville et ceux qui savent où se positionner

Donc j’sais ce qui est bon à prendre et ce qui ne l’ai pas

Ce qui construit ma personne et c’est sur ça qu’j’me bats

Tous à l’abri quand la fureur du rap m’a pris, j'écris ma haine, cri,

ma rage fuit de mon stylo, je plis et qu’est-ce qui s’passe là-haut?

Je sors du mouvement, les pauvres s’agitent, quittent leurs foyer,

s’abritent au couvent (Calbo) (Ekoué) (Vasquez)

C’est bon, on a compris, tiens reprends tes conseils et fais gaffe à la son-pri

Tu vois? C’est ça ! Unis on nique, séparés on s’punit, on s’nique

Réuni pour la revanche et pour l’fric comme XXX

La rancune au jour le jour j’l’applique

En les laissant sur l’cul avec mon sens pratique

Parce qu’on a p’t-être pas grand chose pour nous au départ

A part la demerde dans l’sang, c’est d’jà pas mal faut croire

En fait, le temps est le seul à vraiment détenir la raison

Rien que de le vivre et de l’observer ça rend moins con

Et conscient d'ça j’avance… Le métier rentre, cousin !

Des parts d’la masse monétaire en France nous r’vient, t’inquiète

Quitte à prendre des tes-tar, c’est du travail d’première classe

Arsenic, La Rumeur, Less du neuf, XXX chaque en face

Tout ce temps que j’cours et ça pour l’honneur

(et ça pour l’honneur)

Je n’regrette rien car j’ai fait de mon mieux

Je ne fais qu’avancer, chaque jour je fais des efforts

(Et chaque jour je fait des efforts)

Tout ce temps que j’cours et ça pour l’honneur

Je n’regrette rien car j’ai fait de mon mieux

Je ne fais qu’avancer, chaque jour je fais des efforts