Réellement efficace, caché dans l’maquis avec mes potes
Près du grand canyon, j’prend l’calibre dans mes virées en bagnole
J’organise un effet de mode bien avant qu’t’arrives
Manie l’aisance, la rime pour ne pas s’défiler quand ça cogne
Mes jambes m’animent, j’dois m’mettre à couvert
Les séquences d’ma vie gravitent en abritant des tas d’soucis
C’est marche ou crève, le crane s’bousille à la vitesse des balles
Tous les gars rabougris j’les canne à coup d’rimes pour ta gouverne
J’avoue j’perds mes nerfs
J’efface mes souvenirs, j’me mets échec et mat seul
C’est la que j’me rend compte que je n’peux pas courir
C’est c’que ces garces veulent, j’me mets à sourire
C’est pendant qu’tu roupilles que l'écart s’creuse
Et je n’veux pas t’soumettre, j’ai assouvi mes envies sans ça
Dans l’silence, je pratique ma mise en place
Et je n’sais pas, j’pourrai m’tromper sur les songes qui m’angoissent
Mais bon c’est long, j’ai oublié l’décompte quoi qu’il en soit
On possède deux trois infos qui pourraient t’plaire
J’passe des jours à taffer ou à m’branler, m’entourer d’verbes
Lâche mes doutes, arraché, vois que j'épouse les lettres
J'écoute les mecs, c’est louche, vous semblez ravagés
Chaque pas compte, le contrat est clair
Effectue ma ronde les coups partent
Piste les coupables ce combat est frais
C’est vrai je condamne les faibles, les rouages, le brouillard
Pour m’frayer un chemin sache que tout-par le constat est traître
Ça fait des heures qu’on a investi la planque
L’interdit, l’attente, courage, j’ai de l’appétit
Un athéisme lattant, grave pénible d’apprendre
Elle est pas terrible ta lampe, elle est pathétique
L’argent, il sépare les types, t’as l’temps d’voir le truc venir
Tu t’demandes où, allez, tu t'écartes très vite
Ça sent le départ, les risques, la chance croit
Je lutte ce vice c’est du lourd
On sait qu’tu l’caches derrière ta playlist
On avance à couvert, combine la nonchalance à la souplesse
Le reste crache dans la soupe, fais l’taf ou presque
On attend qu’nos atouts deviennent décisifs
Perte d'équilibre lorsque les acouphènes récidivent dans la tempe
On rêve en marchant, s’fait engueuler toutes les deux secondes
On reste en marge, on aime sans peser l’pour et le contre
En ébullition permanente, pousse le self-control à son max
Les munitions c’est l’talent d’où le fait qu’on choppe l’avantage
(Petit) t’as pas compris? Tu t’es trompé d’portes, de jeu et d’rôle
Tout l’monde se moque de c’que tes gogo danseuses accomplissent
Quand on a les idées claires on n’conteste pas mon shit
Le chrono presse le pas, on stresse car
C’est la perle rare qu’on chine
Maintenant, on smoke des joints purs, postés loin des brutes
Qui finissent les jointures en compote, tu confonds soft et pointu
C’est propre et soin tu connais nos mises en place
Il y a deux choses qui n’changent pas
La qualité des bombes qu’on poste et l’point d’chute
Faudrait que j’y plonge pour que j’me vide l’esprit
J’y foutrai pas les pieds
J’ai l’impression d’errer derrière des lignes ennemis
Avec un peu d'éther et d’essence j'élabore
J’fume, mes sens s'évaporent juste du sens de la formule
Est-ce que ça va durer la chaise musicale de surcroît
Avec qui dans ses gants l’impertinence en crame deux sur trois
Laisse, j’vais pas compter la chance en termes de substances
Mais vu que j’lance mes idées, rien d’mieux qu’un seize mesures
J’crois, j’ai pu l’voir depuis que l’empathie rétrécit
La chute est brève aussi assurément qu’le tir est précis
La couleur des lueurs et même les sentiments déprécient
Le voile est tombé, c’est tout c’que la matière épaissit
C’est pas d'épaule que j’vais changer mon fusil
J’gratte encore mon texte en surinant mon paquet d’Lucky Strike
J’me dis que j’crame p’t'être la chandelle par les deux bouts
Je finirai avec quelques longueurs d'écart, égaré par le dégoût
Planquez-vous, on a l’arsenal pour dégainer vite fait
Quoi? Passe par quatre chemins, j’fais sauter l’hémisphère
Droit des vipères, celles qui légifèrent entre elles mais hésitent
S’il fallait s’y mettre direct, j’irai en paix
Le périmètre est cerné par des silhouettes
Fasciné par ces pirouettes, jamais non
L’génie s’est fait berné, on évite d'être fermés
Frêles et d’se conduire comme des girouettes
On s’jette des fleurs, il faut pas capituler
Quand on a qu’trois minutes
Et des brouettes pour faire ses preuves
Maintenant j’y repense
Les détails reviennent comme un angine blanche
J’ai ressenti l’envie de m’affranchir de cet enlisement
Ces temps-ci j’sens, doit-on s’attendre au pire
Ou est-ce qu’on tient la pente
Vers laquelle les gens pensifs tendent?
Les aiguilles œuvrent mais j’me bats contre leur emprise
J’empile mes rimes à couvert
Dans c’monde où l’eau et les envies s’vendent
TanyaRADA пишет:
- спасибо! От Души!!! ( Улыбаюсь...)все так!!!Liza пишет:
Любимая песня моей мамы