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Trankil | 2019

J’te parle de tout et de rien, d’la vie, d’la rue et nos histoires bizarres qui
nous bercent
Des larmes que nos mères ont versé la nuit, priant pour que Dieu nous protège
J’en ai bouffé du stylo pour t’faire cogiter sous pilon
J’ai essayé de faire du bruit pour qu’on m’entende alors qu’le silence en dit
long
Chez nous c’est la famille d’abord, un peu comme chez François Fillon
Ton rappeur de merde grimpe et prend du galon comme un tapin monte au Crillon
Bref, j’ai trop parler d’pe-ra dans l’album, khey vas-y passons, oublions
J’veux pas gâcher la dernière à t’parler d’ces pétasses qui rappent avec des
talons
J’pourrais t’parler des femmes, te dire qu’elle sont pas toutes les mêmes
Mais j’ai vu tellement de frères devenir cinglés pour des tasses-pé mal
éduquées, ouais khey
Maquillée elle est mortelle, elle sent l’caramel et la vanille
Après la douche sans maquillage, sa grand-mère, elle ressemble à Edinson Cavani
J’me tape des barres, crois pas que j’suis dépressif ou un gothique ma gueule
La vie j’la kiffe même si c’est son côté dramatique que j’préfère retranscrire
sur la feuille (ouais)
J’te vois rire, j’te vois pleurer mais sans gent-ar j’sais que tu t’ennuie
Comme une nuit avec une meuf qui a ses gles-ré, le temps t’paraît bien long
l’ami
J’pourrais t’parler d’mes amis mais c’est plus mes amis, c’est mes refrés
On a grandi dans l’enfance, dans la misère, on partagera c’qui y a à gratter
Pour les bourges on est des ratés, on reste que des lascars de cité
Pendant qu’ils s’tapent pour l’héritage du daron, on s’fait la guerre pour un
rrain-té
Y a un tas trucs qui m’fout la mort comme les arabes qui aiment pas les renois
Ou les renois qui aiment pas les arabes, à vrai dire leur délire de bâtards
c’est du n’importe quoi ça (c'est d’la merde)
Que tu soit noir ou blanc, du Nord, du Sud, de l’Est, de l’Ouest, de L’Illinois
Quand ça parle en biff tu vois qu’y a pas que les noichs qui viennent te parler
pékinois (eh ouais)
Le match est truqué mais on s’y fait, encore une douille au coup de sifflet
Le cœur sur la main mais y a toujours un peu d’haine si tu mérites de t’faire
gifler
Et j’peux la faire calmement ou en mode accélération qui va t’laisser sur le
carreau
Tu te demandes à quel moment je vais reprendre ma respiration mais faut bien
qu’on fasse le taf pour faire kiffer les générations
Faire briller la réputation de mon ghetto, 94 mon département pour te faire
sentir la déflagration
Tabasser l’instru méchamment pour l’honneur de la profession, sans concession,
toujours calibré pour faire face à la pression
On a rigolé, picolé, racolé, bicravé, volé, subi la loi et les condés qui nous
souhaitent l’incarcération
J’ai suivi mes fréquentations sans renoncer à mes passions, j’ai cédé à la
tentation, j’ai bâti sans les franc-maçons
Ne me parle pas d’intégration, j’fais parti des mauvais garçons qu’ont la ge-ra
depuis le berceau, d'éducation tah le ghetto
Fais du gent-ar pour la nation, j’suis pas un pupille d’la nation,
fume du shit avec les potos pour accéder à l'évasion
J’suis venu saisir l’occasion, consolider les fondations de mon clan parce que
nos vies ne sont qu’illusions dans le sang
J’ai vu des gars devenir fous pour de la monnaie mais le temps les a résonné
quand la rafale de la muerte les a frôlés
Faut du bédo pour décoller, billets violets pour décorer, on a gratté le bitume
jusqu'à qu’un jour il devienne doré
J’mets toujours en avant la couleur de mes frérots colorés parce que j’me sens
solidaire de tout c’qu’ils ont vécu à Gorée
J’ai perdu mon temps à zoner sur un radeau prêt à couler pendant qu’les enfants
à Sarko jouent sur le yacht à Bolloré
J’suis pas là pour m’faire aduler ou adorer mais j’suis là pour le plaisir de
voir un jour mon taf honoré
Là pour voir les Émiratis, les Qataris débarquer en Mazeratti, faire une
mosquée sur le faubourg Saint-Honoré
Y aura pas de mots d’amor, de ti amo, de ti amore, le premier des enculés qui
vient nous test sera mis à mort
Bang! bang! bang! bang! 400 Hyènes gangsta Gang, mo’fucker, le gang du hoodzer
qui t’nikoumouk
Rap pour les youvois et les gars de mon hood, on n’est pas bon qu'à bicrave
d’la dope
On garde le cap pour pas céder à la folie, le ciel est bleu comme le maillot du
Napoli
La Brink’s est bonne, me donne des torticolis, j’lui casse les reins pour le
ballon d’or à la Ronnie
J’te parle de tout et de rien, j’reprends les mots comme ils viennent et j’te
les envoie comme une reprise de lée-vo
La vie est injuste comme les lois qu’ils ont fait pour te ler-vio
Khey, j’te parle d’amour ou de haine comme la plupart des chansons du monde
Mais celle-là c’est la mienne, je la donne et t’la dédicace que tu la partages
ou pas sur les réseaux (qu'tu la partages ou pas sur les réseaux, frérot)